Le Seigneur est proche
Douze espions avaient été envoyés pour examiner le pays que Dieu donnait à Israël. En revenant, dix d’entre eux avaient découragé le peuple en lui disant que les habitants étaient beaucoup trop forts et qu’ils n’arriveraient jamais à les vaincre. En revanche, Josué et Caleb avaient dit : “Le pays par lequel nous avons passé pour le reconnaître est un très bon pays. Si l’Éternel prend plaisir en nous, il nous fera entrer dans ce pays-là et nous le donnera, un pays qui ruisselle de lait et de miel” (Nombres 14. 7-8). Ces paroles manifestaient leur foi et leur confiance en Dieu.
Mais l’avis de la majorité avait prévalu ; le peuple avait écouté les dix espions qui avaient méprisé Dieu. Avant d’entrer dans le pays de Canaan, Josué et Caleb ont dû errer pendant 40 ans dans le désert en compagnie de leurs compatriotes incrédules. Ceux-ci sont morts dans le désert, mais eux sont entrés dans le pays selon la promesse que l’Éternel leur avait faite en raison de leur fidélité (Nombres 14. 23-24). Caleb réclame alors son héritage, comme nous le lisons dans le verset du jour.
Quelle persévérance et quelle énergie extraordinaires ! Mais Caleb n’a jamais oublié qu’il n’avait pas été seul à tenir ferme : il avait en effet suivi l’Éternel en pleine communion avec Josué. Deux espions avaient ramené une énorme grappe de raisins prise dans le pays, près du torrent d’Eshcol (Nombres 13. 23-24). S’agissait-il de Josué et de Caleb ? Le récit biblique ne le dit pas.