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Le Seigneur est proche

Ayant donc, frères, une pleine liberté pour entrer dans les lieux saints par le sang de Jésus, par le chemin nouveau et vivant qu’il a ouvert pour nous à travers le voile, c’est-à-dire sa chair, ayant aussi un grand sacrificateur établi sur la maison de Dieu, approchons-nous avec un cœur vrai, en pleine assurance de foi.
Hébreux 10. 19-22
Approchons-nous !

À la croix, la question du péché a été réglée : le croyant peut donc prendre le chemin qui lui est ouvert et prendre possession des bénédictions que Dieu veut lui donner. La Loi interdisait autrefois au peuple d’Israël d’entrer dans les lieux saints. Dieu habitait alors dans une “obscurité profonde” (Exode 20. 21) et personne n’osait s’approcher de lui. Mais aujourd’hui, le croyant est invité à s’approcher de Dieu en toute liberté. Il a le cœur rempli de paix parce qu’il a mis sa confiance dans l’œuvre du Seigneur Jésus à la croix, dans la valeur de son sang. Il peut maintenant entrer dans la présence même de Dieu.

La mort de Christ a ouvert le chemin des lieux saints : c’est donc un chemin “nouveau”. Il est aussi appelé “vivant”, car il est éternel, et unique, c’est le seul moyen d’accès à Dieu. Le Seigneur a tout fait, l’homme n’a plus rien à faire. Le voile séparant le lieu saint du lieu très saint est identifié ici à la “chair” de Christ. Sa parfaite humanité était en réalité une barrière infranchissable qui empêchait l’homme d’entrer au ciel. Dieu a dit, en effet, qu’il trouvait son plaisir en son “Fils bien-aimé” (Marc 1. 11), et en lui seulement. Il montrait ainsi qu’il ne pouvait être satisfait que par une vie absolument parfaite ; l’homme en est bien loin ! Quand le Seigneur Jésus remet son esprit à son Père, le voile du temple se déchire de haut en bas (Matthieu 27. 51). L’accès à la présence de Dieu nous est ainsi ouvert par cette œuvre merveilleuse.

Le Seigneur Jésus est aussi souverain sacrificateur “sur la maison de Dieu”. Il remplit parfaitement cet office : le croyant est donc accueilli avec joie. Il est juste que nous devions nous approcher, mais il faut que notre cœur soit vrai. Dieu ayant montré si clairement sa vérité et son amour, comment oserions-nous venir devant lui avec des cœurs qui ne sont pas droits ? Nous nous approchons en pleine assurance de foi. Voilà l’attitude qui nous convient toujours – pas de familiarité déplacée ni d’audace inconvenante ; pas non plus de terreur ni de tremblement, mais le calme et une foi ferme et confiante.

L.M. Grant

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