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Le Seigneur est proche

Comme [Jésus] montait dans la barque, celui qui avait été démoniaque le priait de lui permettre de l’accompagner. Et il ne le lui permit pas, mais il lui dit : Va dans ta maison, auprès des tiens, et raconte-leur tout ce que le Seigneur a fait pour toi, et comment il a usé de miséricorde à ton égard.
Marc 5. 18-19
Le Gadarénien (5)

En Marc 5, trois demandes ont été présentées au Seigneur Jésus. Dans deux cas, il a répondu oui ; dans un, il a dit non.

Premièrement, les démons lui ont demandé qu’il les envoie dans des porcs pour qu’ils entrent en eux : le Seigneur le leur a permis (v. 12-13).

Deuxièmement, les habitants de la région l’ont prié de quitter leur pays : “Ils se mirent à prier Jésus de s’en aller de leur territoire” (v. 17). C’est ce que Jésus a fait ! Demander au Seigneur Jésus de partir, parce qu’on ne veut pas de lui, est quelque chose de très grave et lourd de conséquences. On pourrait peut-être dire que les habitants de nos pays ont demandé depuis longtemps au Seigneur de les laisser tranquilles. Si le Seigneur quitte une région, parce qu’on le fait partir, c’est un jugement.

Troisièmement, le Gadarénien voulait suivre le Seigneur : il lui a demandé la permission de l’accompagner. Cette demande paraissait tout à fait bonne et raisonnable, la seule chose que devait faire cet homme. Mais le Seigneur lui a dit : non ! Pourquoi ? Il avait prévu un autre service pour l’homme qu’il venait de guérir. Il lui a demandé de retourner dans sa maison et de dire à sa famille ce que le Seigneur avait fait pour lui. Il devait être son témoin, mais d’abord dans son entourage proche. Voilà une des raisons pour lesquelles le Seigneur nous laisse ici dans ce monde qui le rejette : pour parler de lui à nos proches, et à tous ceux qui nous entourent. Nous pourrons leur dire tout ce qu’il a fait pour nous.

Le démoniaque guéri est allé au-delà de ce que le Seigneur lui demandait. “Il s’en alla par toute la ville, proclamant tout ce que Jésus avait fait pour lui” (Luc 8. 39). Commençons déjà à témoigner dans nos maisons, puis parlons du Seigneur à nos voisins, à nos collègues de travail. Sans aucun doute, le Seigneur ouvrira ensuite d’autres portes pour témoigner pour lui.

M Vogelsang

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