Le Seigneur est proche
Le comportement de cet homme et les réactions de l’entourage sont très instructifs pour nous.
“Personne ne pouvait le lier”. Dans tous les pays des mesures ont été prises pour contrôler les effets les plus terribles du péché. On a construit des prisons pour éloigner de la société les délinquants les plus dangereux. Mais, en général, ce n’est pas efficace. Quand ces hommes sont libérés, ils sont toujours des pécheurs – sauf si, en prison, ils ont accepté Jésus comme leur Sauveur.
“Personne ne pouvait le maîtriser”. L’homme tente de maîtriser, ou d’atténuer les conséquences du péché par l’éducation, la philosophie, la théologie, la religion. Beaucoup d’autres efforts sont faits encore pour que la déchéance de l’homme paraisse moins repoussante. Le monde essaie aussi de changer son système de valeurs. Des conduites, des attitudes, et des manières de vivre considérées autrefois comme immorales ne le sont plus aujourd’hui ; elles sont acceptées. Tout cela n’améliore pas le cœur de l’homme et ne change pas non plus ce que Dieu en pense. Les effets du péché ne se corrigent pas. L’homme est toujours l’esclave de Satan.
“Il criait”. Très souvent dans la Bible, crier et hurler sont en relation avec les activités de Satan. Quand le Seigneur Jésus a comparu devant Pilate, la foule a crié : “Crucifie, crucifie-le !” (Luc 23. 21). C’est aussi ce qui s’est passé à Éphèse quand Paul a été agressé : “Les uns… criaient une chose, les autres une autre ; car l’assemblée était en pleine confusion” (Actes 19. 32). Tout le long de l’histoire des hommes, Satan a été la cause du bruit et du désordre ; il en est de même aujourd’hui ! À propos du serviteur de Dieu mentionné par le prophète Ésaïe, une image du Seigneur, il est dit exactement le contraire : “Il ne criera pas, il n’élèvera pas sa voix, et il ne la fera pas entendre dans la rue” (Ésaïe 42. 2). Quel contraste frappant !