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Le Seigneur est proche

Après qu’Amatsia fut revenu de la défaite des Édomites, il apporta les dieux des fils de Séhir ; il se les établit pour dieux, se prosterna devant eux et leur brûla de l’encens. Alors la colère de l’Éternel s’embrasa contre Amatsia, et il lui envoya un prophète qui lui dit : Pourquoi recherches-tu les dieux d’un peuple qui n’ont pas délivré leur peuple de ta main ?
2 Chroniques 25. 14-15
Ce que nous apprend la vie d’Amatsia (2)
Gardez-vous des idoles

Après sa victoire sur ses ennemis, Amatsia ramène dans son butin quelque chose de très étrange : les dieux des fils de Séhir. Et pire encore, il se les établit pour dieux, les adore et leur offre de l’encens. Il semble qu’il n’ait pas appris, par cette victoire, que l’Éternel avait le pouvoir d’aider ou de faire tomber, et de donner les richesses. Que pensait-il ? Qu’essayait-il d’obtenir en servant ces idoles sans puissance ? Voulait-il plus de richesses, plus de pouvoir, plus de gloire ? Qu’est-ce qui était dans son cœur pour choisir un tel chemin, se détournant de Dieu pour servir des vanités mensongères ? Ces idoles n’avaient pas pu délivrer les Édomites !

Quand l’Éternel envoie un prophète à Amatsia pour mettre le doigt sur la folie flagrante de son acte, le roi l’interrompt et dit catégoriquement : “Est-ce qu’on t’a fait conseiller du roi ? Arrête ! Pourquoi te frapperait-on ?” (v. 16). Il ne voulait pas écouter, endurcissant sa conscience. Il a résisté au message de Dieu. Néanmoins, le prophète lui dit que Dieu avait prévu de le détruire à cause de ce qu’il avait fait.

Nous avons toujours cet avertissement aujourd’hui : “Enfants, gardez-vous des idoles” (1 Jean 5. 21). Y a-t-il quelque chose dans ma vie, ou dans ma maison, qui peut me détourner du vrai chemin ? Peut-être que je pense ou que j’espère en tirer quelque profit ; peut-être que je pense que c’est mon droit de faire ainsi. Mais le cœur de l’homme a facilement tendance à tomber dans le piège de l’idolâtrie : en se confiant dans le travail de ses mains, en l’élevant, en l’adorant !

Le piège est plus subtil que nous le pensons a priori. Soyons bien sûrs de nous confier en Dieu seul, de ne craindre que lui, et de ne rechercher que lui. Car c’est en lui seul que se trouvent le pardon, l’espérance, et la bénédiction. “Je suis avec vous pour vous sauver et pour vous délivrer” (Jérémie 42. 11).

A. Leclerc

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