Un mariage ! Il a probablement été célébré comme beaucoup d’autres à cette époque-là, à l’exception d’un détail essentiel : Jésus et ses disciples étaient invités ! Le Seigneur est averti lorsqu’il y a un problème. Est-ce aussi ce que nous faisons ? Le vin vient à manquer, et Jésus réalise un miracle : il change de l’eau tout à fait banale en vin – six bassins pleins ! La fête continue et tout le monde est joyeux, spécialement le maître d’hôtel, qui s’écrie en s’adressant au marié : “Tu as gardé le bon vin jusqu’à maintenant” (v. 10). C’était le premier miracle de Jésus. Un début étrange pour le ministère public du Fils de Dieu – mais était-ce si étonnant ? La Bible dit que par ce miracle Jésus “manifesta sa gloire” et que “ses disciples crurent en lui” (v. 11). Quelle est la leçon pour nous ?

Premièrement, contrairement à ce que beaucoup pensent, Jésus est venu pour donner la joie – dont le vin est le symbole (voir Juges 9. 13) –, non pour l’enlever. À tous ceux qui croient en lui, il donne une plénitude de joie et de plaisirs à toujours.

Deuxièmement, lorsque nous invitons Christ – que ce soit dans nos vies personnelles, nos vies de famille, ou même à nos repas –, il donne un vin nouveau, une joie nouvelle bien meilleure que celle que nous avions jusqu’ici.

Troisièmement, l’obéissance à sa parole précède la possession de ses bienfaits. Au festin, il leur a été dit : “Quoi qu’il vous dise, faites-le” (v. 5). Nous devons aussi apprendre que nous ne pouvons pas connaître Christ de manière significative avant de le reconnaître comme Seigneur. La question de Saul de Tarse au moment de sa conversion doit devenir aussi la nôtre : “Que dois-je faire, Seigneur ?” (Actes 22. 10).

Quatrièmement, la manifestation de la gloire de Christ qui a commencé ce jour-là, en Galilée, peut commencer dans nos vies aujourd’hui. Quelqu’un veut-il du bon vin ? Désirons-nous découvrir cette joie nouvelle et pure que seul le Seigneur peut nous donner en abondance ?