Lorsque le Seigneur Jésus était présent à la fête de la Pâque à Jérusalem, quelques Grecs étaient là aussi. Ils s’approchent de Philippe en lui demandant : “Nous désirons voir Jésus” (v. 21). Philippe fait part de leur désir à André, et tous deux portent ce message à Jésus.

Il peut nous sembler étrange que le Seigneur réponde comme il l’a fait dans les versets du jour. Il veut en réalité attirer leur attention sur ce point : les Gentils (non-Juifs) ne peuvent avoir de relation avec lui qu’en se fondant sur son propre sacrifice. Il était en effet le grain de blé tombant en terre. Le grain de blé doit mourir avant de pouvoir se multiplier et porter beaucoup de fruit.

Remarquez que le Seigneur ne parle pas ici de vendange, qui symbolise Israël, mais plutôt de la moisson de blé, qui représente le monde des Nations (des païens). Le Seigneur Jésus les avait tout autant à cœur que son propre peuple, Israël ; mais il était nécessaire de rappeler à ceux des nations non juives qu’ils étaient étrangers au peuple d’Israël, sans espérance, et sans Dieu dans le monde (Éphésiens 2. 12).

Le Seigneur Jésus était le seul et unique homme sans péché. Il était “le” grain de blé, non pas un grain de blé. Aucun autre homme ne pouvait prendre cette place. En ce qui concerne le Seigneur Jésus, il est dit : “Il est mort pour tous” (2 Corinthiens 5. 15).

Son sacrifice a été efficace pour toute l’humanité, car il n’est pas un homme ordinaire. Il est l’homme qui est aussi “sur toutes choses Dieu béni éternellement” (Romains 9. 5). Il est infini. Par conséquent, son sacrifice a aussi une valeur infinie, illimitée. La valeur de ce sacrifice est accessible à toute personne sur la terre, mais seuls ceux qui l’acceptent sont sauvés pour l’éternité.