Le Seigneur est proche
Il en faut plus pour décourager la foi de cette femme cananéenne.
Elle lui rend hommage (v. 25). Elle ne l’a pas fait jusque-là. Nous pourrions être parfois tellement concentrés sur nos demandes que nous en oublierions la grandeur de Celui à qui nous nous adressons.
Sa prière n’est alors plus qu’un cri.
Mais Jésus va travailler encore plus profondément en elle.
“Il ne convient pas de prendre le pain des enfants et de le jeter aux chiens” (v. 26).
Autrement dit : Tu n’es pas une enfant puisque tu ne fais pas partie d’Israël et tu n’as que le statut d’un chien.
La réponse de la femme manifeste alors son brisement total :
“Oui, Seigneur ; car même les chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres” (v. 27).
Réalisant son entière indignité, elle accepte la position si peu brillante de n’être qu’un chien sous la table.
Lorsque nous prions, réalisons-nous que nous n’avons aucun mérite ni aucun droit à une quelconque réponse à faire valoir. Comme cette femme, nous ne serons jamais autre chose que des débiteurs de sa seule grâce.
Quelle joie pour le Seigneur d’avoir produit une telle foi dans le cœur de cette étrangère !
Alors la réponse ne se fait pas attendre :
“Femme, ta foi est grande ; qu’il te soit fait comme tu veux. Et, dès cette heure-là, sa fille fut guérie” (v. 28).
“Que ma prière vienne devant toi comme l’encens, l’élévation de mes mains comme l’offrande du soir !” (Psaume 141. 2).