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Le Seigneur est proche

Cette grâce dans laquelle vous êtes est la vraie grâce de Dieu.
1 Pierre 5. 12
Que la grâce du Seigneur Jésus Christ soit avec tous les saints.
Apocalypse 22. 21
La vraie grâce de Dieu

Ce qui nous rend agréables à Dieu, c’est le sentiment de sa grâce. Jacob, par exemple, montre qu’il n’en avait aucune conscience (voir Genèse 28). Dieu lui avait pourtant fait des promesses : “La terre sur laquelle tu es couché, je te la donnerai… je ne t’abandonnerai pas jusqu’à ce que j’aie fait ce que je t’ai dit” (v. 13-15). Y avait-il des conditions à remplir pour voir ces promesses se réaliser ? Non, aucune ! Dieu s’engageait à bénir Jacob sans rien lui demander en retour. Il lui montre ainsi un chemin qui mène à une relation saine avec lui.

Mais Jacob est un marchand qui ne comprend pas la gratuité. Il fait alors un vœu : “Si Dieu est avec moi et me garde dans ce chemin où je marche, s’il me donne du pain à manger et un vêtement pour me vêtir, et si je retourne en paix à la maison de mon père, l’Éternel sera mon Dieu” (Genèse 28. 20-21). Pour Jacob, rien n’est gratuit, tout se vend, même sa loyauté à Dieu ! Il quantifie exactement la récompense qu’il accordera à Dieu : “Et de tout ce que tu me donneras, je t’en donnerai la dîme” (v. 22). Or, nous lui ressemblons souvent. Notre premier réflexe, quand quelque chose va mal, c’est de nous demander : Pourquoi Dieu me fait cela ? Je pense que parce que je suis un bon chrétien, que je vais aux réunions, que je lis ma Bible régulièrement, je mérite d’être protégé des coups de la vie. Dans ce cas, ma relation avec Dieu est sur la base du donnant-donnant, exactement la même que celle que Jacob tentait d’établir avec Dieu.

Ce n’est pas cela la base de la grâce. La grâce, c’est que nous ne méritions rien, et que Dieu nous a donné ce qu’il avait de plus précieux pour nous sauver : son Fils. Quels que soient nos efforts et nos mérites, il ne nous doit toujours rien, car on ne marchande pas avec lui. Mais si nous marchons humblement avec lui, nous accepterons les peines et les joies de sa main, sans compter ce qu’il nous doit. Conscients de l’immensité de son pardon à notre égard, nous pourrions aussi être tentés de compter ce que nous devons à Dieu. Mais quelle obéissance, quels sacrifices pourraient être à la mesure de son don ? Il est vain de compter avec Dieu ! Rien ne le remboursera jamais du sang de son Fils. Il ne nous le demande pas. Il nous demande de vivre dans la conscience et la joie de sa grâce, et de la répandre autour de nous.

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