Le Seigneur est proche
Jacques nous parle des moments secrets de prière et de luttes d’Élie, retiré dans les montagnes de Galaad. Il menait sans doute deuil sur l’état lamentable d’Israël, mais il cherchait surtout la force pour le rôle qu’il allait jouer.
Nous vivons dans un temps particulièrement marqué par l’aridité et par la mort spirituelle, semblable à celui dans lequel vivait Élie. Par ailleurs, l’état de l’Église peut bien nous rappeler la vallée des ossements secs d’Ézéchiel 37 : non seulement nous héritons des maux de l’Église dans les temps passés, mais nous avons aussi à nous conduire dans un monde où la corruption arrive à maturité, tout cela sous couvert du manteau de la profession chrétienne.
La connaissance de la Parole suffira-t-elle à endiguer ce flot ? On pourrait le penser, mais hélas, il n’en est rien. Si nous nous contentons de connaître la Parole sans que nos affections pour Christ soient engagées, nous verrons que la théorie froide n’a aucune puissance pour attirer les âmes.
Dans un tel état de choses, quelle est la ressource du fidèle ? Vers quoi doit-il se diriger ? – Vers la prière, comme Élie l’a fait ; la prière patiente et persévérante ; la communion secrète avec Dieu ; un profond et réel exercice de l’âme dans la présence de Dieu, seul endroit où nous pouvons atteindre une estimation juste au sujet de nous-mêmes et de ce qui nous entoure.