Le Seigneur est proche
L’homme soumis sera toujours un homme prospère. Au premier abord, l’esclavage et la prospérité ne semblent pas pouvoir aller ensemble ; et pourtant, si nous nous soumettons à la volonté de Dieu en acceptant ce qu’il a prévu pour nous, la présence du Seigneur peut transformer les jours difficiles en jours de prospérité.
Nous sommes tous d’accord pour dire que dans les jours de son élévation, Joseph était un homme prospère, mais Dieu déclare qu’il l’était aussi dans les jours de son humiliation. Finalement, il vivra dans la prospérité comme gouverneur de l’Égypte, mais il l’a d’abord été, comme esclave d’un Égyptien, puis comme prisonnier : il était alors “un homme qui faisait tout prospérer”. La prospérité de la prison devait précéder la prospérité du palais.
L’apôtre Jean disait à Gaïus : “Bien-aimé, je souhaite qu’à tous égards tu prospères et que tu sois en bonne santé, comme ton âme prospère” (3 Jean 2). C’est aussi ce que nous pouvons nous souhaiter entre croyants, priant les uns pour les autres et nous exhortant l’un l’autre à faire des progrès. C’est ce que faisait Paul à l’égard des Thessaloniciens : “Au reste, frères, nous vous en prions et nous vous y exhortons par le Seigneur Jésus : comme vous avez appris de nous de quelle manière il vous faut marcher pour plaire à Dieu – et c’est bien ainsi que vous marchez –, faites de plus en plus de progrès… Vous êtes enseignés de Dieu à vous aimer l’un l’autre ; et c’est bien ce que vous faites… Mais nous vous exhortons, frères, à faire de plus en plus de progrès” (1 Thessaloniciens 4. 1, 9-10). Paul dit aussi aux Colossiens : “Épaphras… combat toujours pour vous par ses prières, afin que vous demeuriez parfaits et bien assurés dans toute la volonté de Dieu” (Colossiens 4. 12).