Édom (le peuple des descendants d’Ésaü) avait été vaincu par le roi David, et depuis lors il était gouverné par Salomon et les rois de Juda. Peu de temps après le début du règne de Joram, Édom se rebella contre la domination de Juda et s’établit un roi. Joram partit alors en guerre contre eux, mais cela n’eut aucun résultat, puisque la révolte continua “jusqu’à ce jour”.

En même temps, nous lisons que Libna (une ville de refuge donnée à Aaron, le sacrificateur) se rebella aussi contre l’autorité du roi. Que des ennemis se rebellent contre une puissance étrangère, nous pouvons le comprendre, mais qu’une ville du pays, et de plus une ville sacerdotale, se révolte contre l’autorité du roi – on ne peut pas passer cela sous silence. Mais pourquoi cela arriva-t-il ? – Parce que Joram “avait abandonné l’Éternel, le Dieu de ses pères”. Cela montre à quel point sa conduite n’était pas approuvée dans son propre pays.

Ces deux révoltes contre l’autorité de Joram étaient la discipline envoyée par Dieu pour lui montrer sa mauvaise conduite. Et à la fin, un jugement terrible s’est abattu sur lui.

Il est très important de se laisser toucher par la discipline de notre Dieu et Père quand elle nous atteint. Quelquefois, sa discipline est permise, avec amour, pour prévenir ou corriger quelque chose qui pourrait nous entraver dans notre marche avec Dieu. “Aucune discipline, pour le présent, ne semble être un sujet de joie, mais plutôt de tristesse ; cependant, plus tard, elle rend le fruit paisible de la justice à ceux qui sont exercés par elle” (Hébreux 12. 11). La discipline n’est jamais une punition de Dieu : il nous aime, et il est pour nous ! Il l’utilise pour nous former, “pour notre profit, afin que nous participions à sa sainteté” (v. 10). Si la discipline de Dieu nous atteint, soyons “exercés par elle”, c’est-à-dire laissons-la toucher profondément notre cœur et notre conscience ; elle nous est donnée par un cœur plein d’amour.