Le Seigneur est proche
“Quand le roi entendit les paroles de la loi, il déchira ses vêtements”. Le roi Josias montre ici toute son attention devant la Parole, caractère particulièrement précieux aux yeux de Dieu, car c’est une démonstration concrète d’humilité. Josias ne remet pas en question l’authenticité des paroles entendues de la bouche de Shaphan. Il ne lui demande pas : Comment puis-je savoir que c’est la Parole de Dieu ? Il ne réclame aucune preuve. Non, il tremble en l’entendant, et selon une coutume de l’époque, il déchire ses vêtements en signe de profonde contrition. Il ne prétend à aucun moment émettre son propre jugement sur la Parole de Dieu mais, au contraire, se laisse juger par elle.
La Bible n’est pas faite pour nous plaire. Refuser ce qui nous dérange reviendrait précisément à nier qu’elle soit la Parole de Dieu. Elle nous tend le seul miroir fidèle dans lequel nous puissions nous voir parfaitement reflétés (voir Jacques 1. 23), et ce reflet n’est pas flatteur. C’est pour cette raison que des hommes cherchent souvent à la faire disparaître ou à la prendre en défaut. Ils ne se donnent pas tant de mal pour découvrir et signaler les défauts et les divergences chez Homère, Aristote ou Shakespeare.
Pourtant,
Elle devient alors, bien plus qu’un livre qui nous juge, un encouragement et un guide pour vivre dans la présence de Dieu, d’une manière qui lui plaise. Et la Parole, c’est aussi la Personne de Christ, qui reflète pour nous l’amour de Dieu. C’est bien parce qu’il nous aime que Dieu nous dit la vérité sur notre état et sur le remède que lui seul peut y apporter.