C’est la deuxième occasion dans l’Évangile de Jean où le Seigneur parle d’être “élevé” – spécifiquement, qu’il sera élevé comme Fils de l’homme. La première occasion était en Jean 3. 14.

Le terme Fils de l’homme a souvent été utilisé par le Seigneur Jésus en référence à son rejet et à ses souffrances, ou pour mentionner sa seconde venue avec gloire et parler de son royaume. Les souffrances de Christ et sa gloire sont ainsi les deux caractères rattachés à cette appellation. Cela peut être vu dans la première mention et la dernière mention de l’expression “Fils de l’homme” dans le Nouveau Testament. De manière frappante, ces deux références se concentrent sur la tête de notre Seigneur.

Dans la première mention, le Seigneur Jésus répond à l’affirmation d’un homme qui voulait suivre le Seigneur et devenir son disciple (Matthieu 8. 19, 20). Christ lui répond que les animaux ont des lieux de repos mais lui, comme Fils de l’homme rejeté, n’a pas où “reposer sa tête”. Dans la dernière mention du Fils de l’homme, nous voyons la tête du Seigneur mentionnée à nouveau : Jésus est couronné avec une couronne d’or (Apocalypse 14. 14). Le temps du retour sur la terre est venu. Le Fils de l’homme va venir “avec puissance et une grande gloire” (Matthieu 24. 30 ; Daniel 7. 13, 14) ; ces références nous montrent à la fois ses souffrances et sa gloire.

En Jean 8, le Seigneur a un long dialogue avec les pharisiens. Ces critiques religieux ne comprennent pas le Seigneur Jésus qui leur dit : “Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme…”, prédisant à quel point ils seraient activement impliqués dans sa crucifixion. Il est solennel de noter que l’humanité est responsable, humainement parlant, de la mort de Christ. Mais Jésus leur dit aussi : “Vous connaîtrez que c’est moi” ; c’est par cet acte qu’ils pouvaient potentiellement savoir qu’il était Celui qu’il disait être – quelle grâce ! En effet, alors qu’il parlait d’être élevé, “beaucoup crurent en lui” (v. 30).