Le Seigneur est proche
L’or et l’argent ne peuvent pas racheter nos âmes ; ils sont sans valeur aux yeux de Dieu. “[Les habitants du monde] se confient en leurs biens et se glorifient en l’abondance de leurs richesses… Un homme ne pourra en aucune manière racheter son frère, ni donner à Dieu sa rançon, (car précieux est le rachat de leur âme, et il faut y renoncer pour toujours)” (Psaume 49. 7-9). Le verset du jour nous montre le prix payé pour notre rachat : “le sang précieux de Christ”. Sous la Loi, les sacrificateurs offraient beaucoup de sacrifices, des agneaux en particulier, mais il n’est jamais parlé de “sang précieux”. Ce terme est réservé uniquement au sang de l’Agneau venu du ciel, l’Agneau de Dieu, notre Seigneur Jésus Christ. Il était véritablement “sans défaut et sans tache”. Aussi bien extérieurement qu’intérieurement, il était parfaitement pur et agréable à Dieu.
Les récits de l’Ancien Testament donnent très souvent des images du Seigneur Jésus et de son œuvre. Tout au début, après la chute de l’homme, Abel a offert en sacrifice “des premiers-nés de son troupeau, et leur graisse” (Genèse 4. 4). Plus tard, chaque famille en Israël devait choisir soigneusement un agneau et le garder quatre jours avant de le sacrifier. Au moment de la Pâque, il fallait l’égorger et mettre son sang autour des portes des maisons des Israélites. Dieu avait dit : “Je verrai le sang et je passerai par-dessus vous ; il n’y aura pas de fléau destructeur au milieu de vous, quand je frapperai le pays d’Égypte” (Exode 12. 13).
Ensuite, Dieu a donné la Loi à Israël. Il a demandé de construire un tabernacle, puis un temple. Là, sur l’autel de l’holocauste, les sacrificateurs offraient aussi un agneau, tous les matins et tous les soirs. Mais quel moment extraordinaire quand Jean le Baptiseur a vu le Seigneur Jésus venir vers lui. Le cœur rempli d’adoration, il a dit : “Voilà l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde !” (Jean 1. 29).
Quel prix le Seigneur Jésus a-t-il pour toi aujourd’hui ?