Plusieurs milliers de pages accessibles en format adapté aux lecteurs dyslexiques. Essayer maintenant
Bannière

Le Seigneur est proche

Les sacrificateurs entrent constamment dans le premier tabernacle… dans lequel sont offerts des dons et des sacrifices qui ne peuvent pas rendre parfait, quant à la conscience, celui qui rend le culte… Si le sang de boucs et de taureaux… sanctifie pour la pureté de la chair, combien plus le sang du Christ qui, par l’Esprit éternel, s’est offert lui-même à Dieu sans tache, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, pour que vous rendiez culte au Dieu vivant !
Hébreux 9. 6, 9, 13, 14
Le sang de Christ (8)
La conscience définitivement purifiée

Ces versets de l’Épître aux Hébreux montrent le grand contraste entre les sacrifices d’animaux et leur sang qu’Aaron apportait à Dieu, et ce que Christ a opéré par son grand sacrifice et son sang parfait. Par ces sacrifices et le sang des animaux offerts, le service d’Aaron ne pouvait purifier qu’extérieurement “pour la pureté de la chair” et momentanément, car ils devaient être renouvelés. Les sacrifices offerts à ce moment-là ne pouvaient donc pas purifier définitivement la conscience des Israélites qui les apportaient.

Nos cœurs débordent de reconnaissance quand nous considérons les résultats de l’œuvre de Christ. Ce chapitre 9 de l’Épître aux Hébreux est l’un des passages de la Bible où se trouve l’expression “combien plus”. Le sang du Seigneur Jésus a une valeur infiniment plus grande que celui de tous les animaux offerts, à cause de la grandeur et de la perfection de la Personne qui s’est offerte en sacrifice !

La Bible nous dit que les sacrifices présentés autrefois à Dieu rappelaient que les péchés étaient toujours là puisque des animaux devaient régulièrement être offerts (Hébreux 10. 3). L’adorateur de l’Ancien Testament ne pouvait pas venir devant Dieu avec une conscience définitivement purifiée. Il était obligé d’apporter continuellement des sacrifices, et de verser toujours plus de sang, parce que son péché et les fautes commises n’étaient jamais effacés.

L’Esprit de Dieu rend témoignage à l’œuvre du Seigneur Jésus : “Par une seule offrande, [Christ] a rendu parfaits à perpétuité ceux qui sont sanctifiés” (Hébreux 10. 14). Par conséquent, nous lisons aussi : “Je ne me souviendrai plus jamais de leurs péchés ni de leurs iniquités” (v. 17). Quelle grande différence pour nous, croyants, aujourd’hui ! Quand nous venons devant Dieu pour l’adorer, individuellement, en famille, ou surtout collectivement, nous ne rappelons pas nos péchés, mais nous nous souvenons de Celui qui les a définitivement effacés !

K. Quartell

×