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Le Seigneur est proche

En ceci mon Père est glorifié, que vous portiez beaucoup de fruit ; et vous serez mes disciples.
Jean 15. 8
La leçon du bananier

Généralement, un bananier est un rejeton d’une plante-mère. Il va grandir et, au bout de six mois, apparaîtra une grande fleur. Il faudra encore six mois environ pour que les bananes puissent être récoltées. Suivant la variété, mais surtout en fonction de la quantité de pluies et de la richesse du sol, il y aura plus ou moins de fruits et leur taille variera. Quand les bananes sont mûres, on coupe la plante entière. Chaque plant produit donc de nombreux fruits, et un ou plusieurs rejetons. Ceux-ci se développeront, et à leur tour produiront des fruits. N’en est-il pas de même pour nous, croyants ? Nous devons produire à la fois du “fruit” et des rejetons !

Au début de l’Évangile de Jean, des disciples amènent des âmes au Seigneur (voir 1. 35-50). Imitons-les ! Comme les rejetons du bananier, ces âmes allaient grandir à leur tour et porter des fruits pour Dieu ! Nous devons témoigner pour le Seigneur dans ce monde (voir Actes 1. 8). Annonçons l’évangile pour que d’autres puissent apprendre à connaître Jésus comme leur Sauveur. Soyons fidèles, engageons-nous à son service selon les capacités qu’il nous a données, afin que beaucoup soient sauvés. Le Seigneur a dit que le blé est prêt pour la moisson, mais que les ouvriers sont peu nombreux (Jean 4. 35 ; Matthieu 9. 37, 38). Faisons-nous ce qu’il attend de nous ?

Manger une banane savoureuse nous fait plaisir ! De même, le fruit que nous devons porter dans nos vies doit être agréable au cœur de Dieu. Dans les régions où poussent les bananes, elles servent souvent de plat principal, pas seulement de dessert ou de petit goûter. L’apôtre Paul disait : “Nous ne cessons pas… de demander pour vous que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté… pour marcher d’une manière digne du Seigneur afin de lui plaire à tous égards, portant du fruit en toute bonne œuvre” (Colossiens 1. 9, 10).

On coupe le bananier pour récolter son fruit. La plante n’a pas de valeur en elle-même – nous non plus ! Ce n’est pas nous qui sommes importants, c’est le Seigneur Jésus. Paul disait encore : “L’amour du Christ nous étreint, en ce que nous avons jugé ceci, que si un est mort pour tous, tous donc étaient morts, et qu’il est mort pour tous afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui pour eux est mort et a été ressuscité” (2 Corinthiens 5. 14, 15). Voilà notre but dans la vie. Avons-nous compris cela ? Et le mettons-nous en pratique, ou bien ne vivons-nous que pour nous-mêmes ?

d’après A. Blok

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