Le Seigneur est proche
Une personne ne change jamais vraiment, dans sa nature, ni en bien ni en mal. Son état peut s’améliorer ou empirer, mais sa nature reste exactement la même.
Un incroyant ne possède que sa nature charnelle, et ses pensées sont donc tournées vers les choses charnelles, dont il est lui-même le centre. Le croyant, lui, possède les deux natures. Il peut céder à ce qui est charnel et en être malheureux, mais son vrai caractère est de s’occuper des choses de l’Esprit, dont Christ est le centre. Il est “dans l’Esprit”, et non “dans la chair” : “Vous n’êtes pas dans la chair, mais dans l’Esprit… Mais si Christ est en vous, le corps est bien mort à cause du péché, mais l’Esprit est vie à cause de la justice” (v. 9, 10). Le croyant peut avoir à lutter pour choisir délibérément de se détourner des tentations de la chair, mais le pouvoir de vaincre n’est pas en lui-même, il est dans l’Esprit de Dieu, qui habite en lui.
De plus, l’Esprit de Dieu n’attire pas l’attention sur son travail dans le cœur du croyant, il ne cherche pas à l’amener à regarder à sa propre condition. Au contraire, la puissance de l’Esprit à l’œuvre dans l’âme du chrétien détourne son regard de lui et le dirige vers Jésus lui-même. C’est la joie de tout enfant de Dieu de voir Christ dans toutes ses perfections, tous ses caractères divins et toute son excellence qui réjouit le cœur du Père. Gardons les yeux fixés sur Lui !