Considérons aujourd’hui les derniers échelons de cette échelle représentant notre vie chrétienne.

– 6^e échelon : Je me mets en route !

La vie chrétienne est incroyablement dynamique, active ! Paul utilise plusieurs fois dans ses lettres l’image d’un coureur poursuivant un objectif sportif, comme nous le voyons dans le verset ci-dessus. Il dit aussi : “Je cours droit au but pour le prix de l’appel céleste de Dieu dans le Christ Jésus” (Philippiens 3. 14). La vie chrétienne n’est pas une promenade tranquille, c’est une course qui demande de l’endurance. Il est impératif d’être concentré sur le but, et comme Paul le recommande, d’oublier en quelque sorte “ce qui est derrière” (v. 13). De quoi s’agit-il ? Non pas que nous devions oublier d’où Dieu nous a tirés. Paul pense plutôt à ce qu’il décrit au début du chapitre : tout ce qui était important pour lui avant sa conversion, cela, il voulait l’oublier ! Mais “je fais une chose”, dit-il dans ce verset. Il met une priorité : “tendre avec effort vers ce qui est devant” (v. 13), vers le but. Quelle est la nôtre ? Est-ce cette course vers le ciel, vers Christ ?

– 7^e échelon : Je reçois ma récompense !

Nous pouvons légitimement penser aux récompenses que nous recevrons lors du tribunal de Christ pour ce que nous avons pu faire, par la grâce de Dieu, pour lui. Mais ici, dans le contexte de l’Épître aux Philippiens, le prix dont il est parlé est plutôt Christ lui-même ! “Pour moi, vivre, c’est Christ… être avec Christ, c’est, de beaucoup, meilleur” (1. 21, 23). Être avec Jésus sans plus jamais en être séparés, voilà notre récompense pour avoir cherché sa communion durant notre vie sur la terre.

Pour l’instant, nous sommes encore en chemin. Avec Christ comme vrai but de notre vie (et le but de notre vie détermine notre style de vie), nous recevons la force dont nous avons besoin pour vivre notre vie chrétienne. “Je peux tout en celui qui me fortifie” (4. 13) !