Jésus apparaît à Simon Pierre, qui lui avait dit : Si tous t’abandonnent, moi, je ne le ferai pas ! – Et ce même disciple l’a renié. Soyons prudents quand nous faisons des promesses au Seigneur ; quand nous nous engageons, disons toujours : Seigneur, je sais que j’ai besoin de ton aide.

Pierre a renié le Seigneur, le coq a chanté, et nous voyons les yeux du Seigneur rencontrer ceux de Pierre. Ce dernier sort et pleure amèrement. C’est pourtant lui, Simon Pierre, qui avait pu dire : “Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant” (Matthieu 16. 16). Lorsqu’il a renié le Seigneur, c’est comme si tout ce qu’il avait reconnu auparavant n’était plus vrai. Comment le Seigneur Jésus a-t-il vécu cette trahison ? Cela ne nous est pas dit, mais elle a dû lui briser le cœur. Et ce que nous voyons, c’est que le Seigneur, une fois ressuscité, est apparu à Simon pour lui parler.

Une brebis avait besoin des soins du Berger. Jésus a peut-être mis simplement son bras autour de Pierre. Comme le disciple a dû pleurer là, tout près du Seigneur ! Nous pouvons imaginer la scène : Pierre a certainement dû lui dire combien il regrettait de l’avoir renié, et le Berger lui a répondu qu’il était pardonné. Cette interaction dans le privé avec le Seigneur Jésus, c’est ce qui a restauré son âme. Nous, nous pouvons avoir du mal à pardonner et garder de l’amertume envers des croyants, mais il n’y a pas de péché trop grand que le Seigneur ne puisse pardonner. Et en Jean 21, est donné le récit de la restauration publique de Pierre. Une chute ne signifie pas la fin de tout, pour personne. Dieu est un Dieu de restauration.

Chers amis, soyons des bergers pour les brebis, mais apprenons à pardonner et à agir comme le Seigneur Jésus. Qu’il nous encourage pour sa gloire !