Lorsque David s’avance pour rencontrer Goliath, et que ce géant vient à sa rencontre, on peut imaginer que les armées des deux côtés de la vallée observent la scène, retenant leur souffle ; du résultat de cette bataille dépendent en effet tant de choses ! Jonathan est l’un des spectateurs qui, du côté d’Israël, regarde David s’avancer à la rencontre du géant. Lui-même n’aurait pas osé affronter ce géant. La victoire de David entraîne, pour ainsi dire, la délivrance de Jonathan. Depuis ce moment-là, Jonathan a aimé David. Nous lisons deux fois qu’il l’aimait “comme son âme” (v. 1, 3).

Jonathan nous donne là un bon exemple à suivre. David est un type du Seigneur Jésus, qui a combattu et vaincu un ennemi pire que Goliath. Notre Sauveur a gagné une victoire beaucoup plus grande et obtenu pour nous une bien plus grande délivrance que celle qui délivrait Israël de l’esclavage des Philistins. Jonathan a vraiment aimé David depuis ce moment-là. Aimons-nous Celui qui nous a sauvés ? David a risqué sa vie pour sauver Israël ; le Seigneur Jésus a donné sa vie pour nous sauver. À quel point l’aimons-nous ?

Son amour pour nous surpasse toute connaissance ; il ne peut pas être mesuré en termes humains. Mais un tel amour demande une réponse de notre part. Voyez la réaction de Jonathan : “Jonathan se dépouilla de la robe qui était sur lui, et la donna à David… jusqu’à son épée, et à son arc, et à sa ceinture” (v. 4). Comme fils du roi, il portait probablement une tunique spéciale, et comme soldat, il était parfaitement équipé. Il a retiré tout cela et l’a donné à David, comme s’il se donnait lui-même en disant : David, je suis à toi.

Suivons l’exemple de Jonathan ! Nous avons un Sauveur, le Seigneur Jésus, qui a donné sa vie pour nous sauver, et qui a accompli une délivrance bien plus grande que celle de David pour Jonathan. Sommes-nous prêts à nous livrer entièrement à Jésus, et à le faire tout de suite comme Jonathan s’est livré à David et lui a immédiatement donné tout ce qu’il avait ?

“L’amour du Christ nous étreint, en ce que nous avons jugé ceci, que si un est mort pour tous, tous donc étaient morts, et qu’il est mort pour tous afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui pour eux est mort et a été ressuscité” (2 Corinthiens 5. 14, 15).