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Le Seigneur est proche

Voici, la crainte du Seigneur, c’est là la sagesse, et se retirer du mal est l’intelligence.
Job 28. 28
Un bon conseil de la part de Job

Si quelqu’un a reçu beaucoup de conseils dans sa vie, c’est bien Job ! Mais dans ce passage, c’est lui qui nous en donne un : comment devenir sage et comment être intelligent ?

“La crainte du Seigneur, c’est là la sagesse”. Quel message vital ! Et pourtant, il a rarement l’attention qu’il mérite. La crainte du Seigneur n’est pas de la terreur, mais plutôt le respect qui convient à sa grandeur, à sa puissance, et à tout ce qu’il est comme Dieu ; il est plus élevé que tout ce que nous pourrons jamais concevoir. Sa majesté divine mérite une place unique. Nous professons connaître le Seigneur ; mais dans ce cas, nous devrions le considérer comme supérieur à tout et à tous, et lui donner la place la plus élevée : “Sanctifiez le Seigneur – le Christ – dans vos cœurs” (1 Pierre 3. 15). Étymologiquement, sanctifier signifie mettre à part. Agir ainsi est de la sagesse, car la sagesse, c’est l’application correcte de la connaissance. Plus nous avons de connaissances, plus nous sommes responsables de tout aligner dans nos vies sur ce que nous savons.

Il est ajouté ensuite : “Se retirer du mal est l’intelligence”. L’intelligence, c’est le discernement de ce qu’il faut faire dans une situation donnée, savoir juger correctement entre le bien et le mal. Nous savons bien que nous devons nous abstenir du mal, et pourtant nous ne percevons pas toujours le danger de nous identifier avec de mauvais principes ou avec ceux qui pratiquent le mal. “Qu’il se retire de l’iniquité, quiconque prononce le nom du Seigneur” (2 Timothée 2. 19). Il ne s’agit pas seulement d’éviter de s’engager dans l’iniquité, mais de s’en séparer – de s’en détacher entièrement. Il nous est aussi rappelé de nous abstenir de toute forme, ou de toute apparence, de mal (1 Thessaloniciens 5. 22). C’est très important pour notre vie chrétienne pratique.

On peut être sage et manquer pourtant d’intelligence, de discernement. Voici un exemple tiré de l’Ancien Testament : en tant que roi pieux, Josaphat était sage en rendant honneur à l’Éternel, mais il a manqué d’intelligence quand il s’est allié avec Achab, un roi impie. Dieu a alors envoyé le prophète Jéhu pour lui faire ce reproche : “Aides-tu le méchant, et aimes-tu ceux qui haïssent l’Éternel ?” (2 Chroniques 19. 2). Ces paroles s’adressent aussi à nous aujourd’hui.

L.M. Grant

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