Nous voyons en Roboam des traits de caractère que nous pouvons malheureusement manifester aujourd’hui, même parmi les enfants de Dieu. Non seulement nous lisons que Roboam a répondu au peuple avec dureté (2 Chroniques 10. 13), mais aussi qu’il voulait faire la guerre aux autres tribus d’Israël parce qu’elles ne le suivaient pas. Ce n’était certainement pas la meilleure façon d’exercer sa royauté, ni le meilleur moyen de ramener le peuple sous son autorité.

Qu’en est-il de nos jours ? Ne voyons-nous pas des personnes, même des croyants, agir ainsi pour s’imposer ou imposer leurs idées aux autres – prêts à se battre contre les autres parce qu’ils ne sont pas du même avis qu’eux et ne les suivent pas ? Cela se voit malheureusement quand la chair du croyant n’est pas tenue dans la mort. Même si c’est pour une bonne cause, pour garder la doctrine dans sa pureté, pour défendre la Parole de Dieu – pour ainsi dire, se séparer du péché et marcher dans la pureté –, avons-nous le droit d’agir comme Roboam ? Avons-nous le droit d’employer ces moyens pour ramener à la bergerie ces brebis que nous considérons comme égarées ?

Eh bien, sous la direction du Saint Esprit, l’apôtre Paul a donné à Timothée des directives claires sur la manière d’agir dans de telles situations : “Il ne faut pas que l’esclave du Seigneur conteste, mais qu’il soit doux envers tous, capable d’enseigner, ayant du support, enseignant avec douceur les opposants, dans l’espoir que Dieu, peut-être, leur donnera la repentance pour reconnaître la vérité” (2 Timothée 2. 24, 25). Nous devons comprendre que nous ne pouvons pas changer les cœurs, surtout dans le domaine spirituel. C’est l’œuvre de Dieu. La bonne attitude consiste à être doux et à avoir du support, en présentant la vérité avec patience.

Que ce soit au travail, à la maison, ou au milieu des enfants de Dieu, “que votre douceur soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche” (Philippiens 4. 5).