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Le Seigneur est proche

Le Seigneur me délivrera de toute œuvre mauvaise et me conservera pour son royaume céleste. À lui la gloire, aux siècles des siècles ! Amen.
2 Timothée 4. 18
Doxologies du Nouveau Testament (9)
Conservés pour le ciel

En lisant ce verset adressé par l’apôtre Paul à Timothée, certaines personnes en ont déduit que le Seigneur empêcherait que Paul souffre et meure pour Christ. Mais ce n’est pas juste. Paul était certain que son martyre était proche : “Car, pour moi, je sers déjà de libation, et le temps de mon départ est arrivé… j’ai achevé la course” (2 Timothée 4. 6, 7). Pour Paul, soucieux de ne pas renier le Seigneur sous la pression, ce qui importait c’est que le Seigneur l’aide et le fortifie, pour que rien ne vienne entacher son témoignage.

Le Seigneur l’avait déjà fortifié et délivré “de la gueule du lion” (v. 17) lors d’une occasion récente. Non, l’apôtre n’avait pas le moindre doute, car il pouvait dire : “Je suis persuadé qu’il a la puissance de garder ce que je lui ai confié, jusqu’à ce jour-là” (2 Timothée 1. 12). Il se tiendrait debout devant Néron et témoignerait “par une belle confession” (voir 1 Timothée 6. 13).

Le chrétien, même s’il a l’assurance d’entrer au ciel, peut parfois s’interroger sur ce qu’il y apporterait si le Seigneur revenait à l’instant même. Il peut aussi être inquiet de toutes les choses susceptibles de le faire trébucher (le monde, la chair, les ruses du diable…) dans son chemin vers le ciel.

Êtes-vous dans cette situation ? Le verset de ce jour, qui exalte la grâce protectrice de Dieu face aux difficultés, peut réellement vous encourager. Le royaume céleste est à la porte ; Christ se tient à nos côtés comme il l’a fait pour Paul : “Le Seigneur s’est tenu près de moi” (2 Timothée 4. 17).

L’apôtre Paul est rempli de confiance, et dans cette doxologie, il conclut : “À lui la gloire, aux siècles des siècles ! Amen”.

d’après B. Reynolds
Lorsqu’à ta venue J’entendrai l’appel
De ta voix connue Pour entrer au ciel,
Qu’est-ce que j’apporte ? Qui voudra de moi ?
Tu m’ouvres la porte ! Tout me vient de toi !

H. Rossier

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