L’Épître aux Philippiens présente ce qu’est la vie chrétienne. Le croyant poursuit sa route, en attendant d’être avec Christ. Sur cette terre, il connaît les privations et l’abondance, les hauts et les bas, les épreuves et les victoires. Mais en toutes ces circonstances, le chrétien suit son Seigneur qu’il a appris à connaître et qui est dans la gloire.

Comme serviteur et missionnaire dévoué pour Christ, Paul avait connu ces diverses circonstances. Il avait “appris à être content” dans toutes les situations où il se trouvait, que ce soit la pauvreté ou l’abondance (Philippiens 4. 11, 12). Il comptait sur la puissance de Dieu pour lui donner des forces et disait : “Je peux tout en celui qui me fortifie” (v. 13).

Parce qu’il avait lui-même expérimenté les soins de Dieu, Paul peut dire à ces Philippiens, particulièrement pauvres, mais ayant eu à cœur de lui envoyer plusieurs fois une aide matérielle pour le soutenir dans son service : “Mon Dieu comblera tous vos besoins”. Ce qu’il leur disait, il l’avait vécu lui-même. Dieu avait subvenu à ses besoins, il pourvoirait donc aussi aux leurs.

Voilà pourquoi cette doxologie est si intéressante. Le cœur de l’apôtre ne peut que déborder de reconnaissance. Mais ici il ne dit pas, comme auparavant, “mon Dieu”, mais “notre Dieu”. Il avait lui-même bénéficié des soins de grâce de Dieu pour ses besoins de tous les jours ; il en serait de même pour ses chers Philippiens qu’il associait avec lui dans sa louange. Hudson Taylor a dit un jour : L’œuvre de Dieu, accomplie selon les méthodes de Dieu, ne manquera jamais des ressources de Dieu.

En effet, notre Dieu n’a-t-il pas répondu à tous nos besoins, aussi bien matériels que spirituels ? Ne devons-nous pas le salut de nos âmes à sa grâce infinie ? Louons notre Dieu et Père qui s’occupe de chacun de ses enfants, et donnons-lui gloire. Amen !