Le Seigneur est proche
Joseph et Marie rentraient chez eux, à Nazareth, après la fête de la Pâque. Ils ignoraient que Jésus n’était pas parmi leurs compagnons de voyage. Nous pouvons imaginer leur angoisse quand, la nuit tombée, ils ne l’ont vu nulle part. Très inquiets, ils l’ont cherché pendant trois jours jusqu’à ce qu’ils le trouvent dans le temple à Jérusalem : il écoutait ceux qui enseignaient et leur posait des questions (v. 46).
Nous ne sommes pas dans la même situation aujourd’hui, mais nous devons veiller à ne pas perdre de vue Jésus. Nous pouvons être persuadés qu’il est là, dans la foule, et nous nous trompons. N’y a-t-il pas des moments, dans notre vie, où nous perdons le contact avec lui, où nos cœurs s’éloignent de lui ? Nous avons perdu la joie de sa présence et de la communion avec lui… et nous ne nous en sommes pas aperçus. Parfois, nous sommes allés trop vite, en fonçant comme un cheval fougueux et nous avons laissé le Seigneur derrière nous. Parfois, nous avons résisté à sa volonté, têtus comme un mulet, et le Seigneur est passé devant (voir Psaume 32. 9). Où le trouverons-nous quand nous réaliserons que nous avons marché seuls, quand par notre faute nous l’avons perdu de vue, au lieu de nous laisser guider par lui ? Nous le retrouverons là où nous l’avons abandonné.
Nous voyons cela aussi dans l’histoire d’Abraham. Il a manqué de foi et il est descendu en Égypte. Il a dû ensuite revenir jusqu’à Béthel, à l’endroit “où était sa tente au commencement… au lieu où était l’autel qu’il y avait fait auparavant” (Genèse 13. 1-4).