Dans les chapitres 14 à 16 du deuxième livre des Chroniques, nous lisons l’histoire du roi Asa. À trois reprises, dans ce récit, se trouve l’expression “s’appuyer sur l’Éternel” (14. 11 ; 16. 7, 8). C’est la clé pour comprendre une des leçons que nous donne la vie de ce roi pieux. Sur qui nous appuyons-nous dans nos vies ?

Asa connaît une première épreuve quand Zérakh, l’Éthiopien, vient combattre contre lui avec une armée d’un million d’hommes ! Les épreuves que nous rencontrons ne sont pas obligatoirement liées à des fautes que nous avons commises. Elles peuvent être permises pour tester la réalité de notre foi. C’est probablement le cas ici. Asa va-t-il se confier en ses villes fortifiées et en son armée ? Va-t-il, au contraire, mettre sa confiance en Dieu ? Il est beau de voir que le roi s’adresse à l’Éternel en toute simplicité. Il lui dit : “Nous nous appuyons sur toi !” (14. 11). Le résultat ? L’Éternel frappe les Éthiopiens sous les yeux du roi !

Plus tard, Asa traverse une nouvelle épreuve. Baësha, le roi d’Israël, vient combattre contre Juda (16. 1). Il construit une ville fortifiée près de la frontière. Cette fois, Asa ne s’appuie pas sur l’Éternel, mais il se confie en ses richesses. Il envoie de l’argent au roi de Syrie pour qu’il attaque Baësha et Israël. Ce plan semble réussir : la menace qui pesait sur Asa et sur Juda est écartée. Malheureusement, Asa a laissé Dieu en dehors de ses calculs. Dieu envoie alors Hanani, le prophète, pour reprendre le roi. Il s’était appuyé sur lui auparavant, pourquoi avait-il agi différemment cette fois ?

Ne nous arrive-t-il pas souvent de nous confier en Dieu quand la situation est sans espoir et que sommes sans ressources ? Mais quand nous pensons être capables de nous débrouiller, nous avons tendance à nous appuyer sur nos propres forces au lieu de nous appuyer sur Dieu. Cette attitude nous mène à l’échec.

Que le Seigneur nous aide, tous les jours et dans toutes nos circonstances, à nous appuyer toujours plus sur lui et sur lui seul !