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Le Seigneur est proche

Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. Je ne fais pas la demande que tu les ôtes du monde, mais que tu les gardes du mal… Comme tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi je les ai envoyés dans le monde.
Jean 17. 14, 15, 18
Vivre comme chrétien dans le monde (1)
Un étranger respectueux des lois du pays

Le chrétien est un citoyen du ciel : “Car notre cité à nous se trouve dans les cieux” (Philippiens 3. 20). Il n’est plus un citoyen de la terre, il est appelé un “céleste” (1 Corinthiens 15. 48). Pour l’instant, il vit sur la terre, il est dans le monde ; mais, comme son Maître, il n’est pas du monde. Étranger, de passage dans ce monde (voir 1 Pierre 2. 11), il y est envoyé pour refléter les caractères de son Maître et être ainsi son témoin (Actes 1. 8).

Comment doit-il se comporter vis-à-vis des autorités du pays ? Il les reconnaît comme établies par Dieu et leur est donc soumis (Romains 13. 1 ; 1 Pierre 2. 13-17). Il le fait, “non seulement par crainte de la colère, mais aussi à cause de la conscience” (Romains 13. 5). Il rend “à tous ce qui leur est dû : à qui l’impôt, l’impôt ; à qui les taxes, les taxes ; à qui la crainte, la crainte ; à qui l’honneur, l’honneur” (v. 7).

Comme citoyen céleste, il est occupé des choses du ciel : “Pensez à ce qui est en haut, non pas à ce qui est sur la terre ; car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec le Christ en Dieu. Quand le Christ, qui est notre vie, sera manifesté, alors vous aussi vous serez manifestés avec lui en gloire” (Colossiens 3. 2-4). Ses intérêts ne sont plus sur la terre, même si en Christ le croyant est héritier de toutes choses, y compris de la terre sur laquelle le système du monde opère maintenant. Mais c’est encore futur, il attend le moment où il régnera avec Christ.

Il ne se désintéresse pas de ce qui se passe sur la terre, mais comme étranger, il ne participe pas aux choix des gouvernants, il ne vote pas pour tel ou tel, car seuls les citoyens d’un pays votent dans ce pays. Il respecte ceux qui sont choisis par les citoyens terrestres, ceux qui ont leurs intérêts sur la terre ; il reconnaît aussi que ces autorités sont néanmoins établies par Dieu, qui est au-dessus de tout. Sa responsabilité est alors de prier pour elles, afin qu’il puisse “mener une vie paisible et tranquille, en toute piété et dignité” (1 Timothée 2. 1, 2).

(à suivre)

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