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Le Seigneur est proche

[Jésus] leur demanda de nouveau : Qui cherchez-vous ? Ils dirent : Jésus le Nazaréen. Jésus répondit : Je vous ai dit que c’est moi ; si donc c’est moi que vous cherchez, laissez aller ceux-ci.
Jean 18. 7, 8
Servir par amour

Qu’il est merveilleux de voir comment agit le Seigneur ! Alors qu’il est en grand danger, au lieu de s’échapper, il montre ses soins pour ses disciples et se place lui-même entre eux et ses ennemis. Cela nous rappelle David qui risquait sa vie contre le lion et l’ours pour sauver ses brebis (voir 1 Samuel 17. 34, 35).

Dans ce passage de Jean 18, le Seigneur protège les siens d’un danger physique ; mais à la croix, il l’a fait de manière beaucoup plus profonde en se mettant entre nous et un Dieu saint. Dans le récit de Jean, une foule armée menaçait le Seigneur et ses disciples ; mais dans notre cas, nous avons affaire à Dieu comme juge à cause de nos péchés. Dieu a déclaré que “le salaire du péché, c’est la mort” (Romains 6. 23), et cette mort s’applique à tous ceux qui ont péché. Nous savons que cela ne concernait pas le Seigneur, qui ne péchait pas, qui ne connaissait pas le péché, et en qui il n’y avait pas de péché (1 Pierre 2. 22 ; 2 Corinthiens 5. 21 ; 1 Jean 3. 5). Cependant, il s’est volontairement mis entre l’homme pécheur et un Dieu juste. Il a accepté de plein gré d’être fait prisonnier et d’être fait péché, et il a pris sur lui le châtiment qui devait nous être appliqué. Il a dit de chacun de nous aussi : “Laissez aller ceux-ci”. Lui-même a pris le chemin de la croix pour nous laisser aller libres.

Comment répondons-nous alors à un tel sacrifice ? En exerçant notre liberté de faire ce que nous voulons ? – Nous le pouvons, mais ce n’est pas ce que Dieu désire. Ce qui plaît à Dieu, c’est que nous nous donnions librement nous-mêmes, par amour, pour obéir à sa volonté et réaliser ses désirs. Pensons au serviteur hébreu qui, plutôt que de s’en aller libre quand il avait le droit de le faire après ses années de service légalement remplies, décidait de rester serviteur. Par amour, il choisissait de servir son maître ; il ne voulait donc pas s’en aller tout seul parce qu’il aimait son maître, sa femme et ses enfants (Exode 21. 2-6) et il avait fait l’expérience qu’il se trouvait bien chez lui (voir Deutéronome 15. 16, 17). Employons donc notre liberté à servir notre Maître avec amour !

A. Blok

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