Dans ce texte d’Apocalypse 2, la promesse au vainqueur est en réalité une citation tirée du Psaume 2 (v. 8, 9) ; c’est une prophétie au sujet du Messie, le Fils de Dieu (v. 7).

Ce psaume montre que les chefs des nations veulent se libérer des liens et des cordeaux de Dieu, emblèmes des contraintes de son autorité (v. 2. 3). Même aujourd’hui, les gouvernements rejettent les vestiges du christianisme et de ses exigences morales. Mais Dieu a déclaré dans ce psaume que son Fils régnera depuis Jérusalem avec une puissance royale. Le Fils de Dieu demandera et recevra les nations pour héritage (v. 7, 8). Il régnera avec une “verge de fer” ; ainsi est décrit le royaume millénaire de Christ. La verge de fer, c’est son sceptre, ce qui suggère la puissance impériale – ce ne sera pas une démocratie ! En fait, le principe de la démocratie est odieux pour Dieu, car il est l’expression de la volonté de l’homme (une volonté toujours guidée par le péché). La domination de Christ aura une puissance absolue ; ceux qui résisteront seront brisés.

Nous lisons dans le verset d’aujourd’hui que les croyants régneront avec Christ et manieront la verge de fer, car ils recevront l’autorité sur les nations. Ce sera en association avec Christ, car il est ajouté, en référence au verset 8 du Psaume 2 : “comme moi aussi j’en ai reçu pouvoir de mon Père” – comme il règne, les croyants régneront aussi avec lui (voir 2 Timothée 2. 12). Il nous est difficile de le croire, mais c’est pourtant vrai ! L’Assemblée, qui est le corps de Christ, partagera l’héritage qui sera donné à Christ (Éphésiens 1. 10, 11, 18, 20-22). S’il gouverne avec une verge de fer, alors nous le ferons aussi. Certains chrétiens essaient de le faire maintenant par la politique ou par d’autres moyens ; mais non, nous devons attendre le moment déterminé par Dieu dans ses propres desseins.