Le Seigneur est proche
Au début du chapitre 5 de l’Apocalypse, une voix se fait entendre : “Qui est digne d’ouvrir le livre et d’en rompre les sceaux ?” (v. 2). En parcourant l’Ancien Testament, nous trouvons l’expression “digne de mort” de nombreuses fois. Et en vérité, comme enfants d’Adam déchus, c’est tout ce que nous étions dignes de recevoir, car “tous ont péché” (Romains 3. 23), et “le salaire du péché, c’est la mort” (6. 23).
Quelle merveille, cependant, quand nous arrivons aux pages du Nouveau Testament, de trouver, dans les récits des Évangiles, un Homme béni, sans péché, notre Seigneur Jésus Christ ! L’Évangile de Luc insiste sur sa sainte humanité, semblable à la fine fleur de farine du sacrifice de prospérités. Au chapitre 23, nous trouvons le verdict de Pilate : “Rien n’a été fait par lui qui mérite la mort” (v. 15). C’est là l’estimation de l’homme ; mais quelle est celle de Dieu ? – “Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai trouvé mon plaisir” (Matthieu 17. 5). Et les foules ont ajouté leur appréciation : “Il fait toutes choses bien” (Marc 7. 37).
En Apocalypse 4, nous lisons que
En Apocalypse 5, nous voyons que notre Seigneur est digne pour une autre raison. Non seulement nous lui devons notre existence car il est notre Créateur, mais pour ceux qui croient, il est aussi notre Rédempteur. Celui qui était béni sur toutes choses, parfait, sans péché – qui n’était donc pas digne de mort – est cependant immolé pour ceux qui étaient dignes de mort.