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Le Seigneur est proche

Au chef de musique… Instruction. Un cantique du bien-aimé. Mon cœur bouillonne d’une bonne parole ; je dis ce que j’ai composé au sujet du roi ; ma langue est la plume d’un écrivain habile.
Psaume 45. 1, 2
Un instrument transformé

Ces versets du Psaume 45 concernent plus particulièrement le peuple juif pendant la “grande tribulation” (Matthieu 24. 21), mais peuvent aussi nous être appliqués, à nous les chrétiens d’aujourd’hui.

Dans les circonstances les plus difficiles de la persécution, sous le règne à venir de l’Antichrist, les croyants juifs fidèles mettront leur confiance en Dieu. Ils devront s’enfuir de leur pays et seront terriblement harcelés (voir Psaume 44. 10-26). Pourtant, ils anticiperont leur retour dans la terre promise, alors que le Saint Esprit engagera leur cœur avec le Messie au ciel. Ces croyants pieux attendront avec impatience sur la terre l’apparition glorieuse de ce Messie. Malgré leurs circonstances difficiles, ils se réjouiront dans le Seigneur Jésus, car ils le reconnaîtront comme le Messie et le Sauveur glorifié (Hébreux 2. 9). Leur cœur, pleinement engagé pour lui, débordera de louange (voir le deuxième verset du jour). L’amour pour le Roi, le Bien-aimé, changera tout pour eux lorsqu’il les transformera.

Aujourd’hui, ce Seigneur glorieux attire notre cœur à lui de la même manière. Le Saint Esprit nous conduit à apporter louange et gloire au Seigneur Jésus. En agissant ainsi, nous sommes heureux, malgré les conditions défavorables. Si notre cœur est bien disposé, notre langue peut être employée d’une bonne manière.

Voici quelques points importants du Psaume 45 : la soumission au Seigneur Jésus, “le chef de musique” (premier verset du jour) qui “chante au milieu de l’assemblée” (Hébreux 2. 11, 12) ; la fraîcheur et la pureté d’un cœur qui lui répond ; un cantique d’amour dans un monde opposé au Bien-aimé ; notre cœur et notre langue librement employés par le Saint Esprit, qui est cet “écrivain habile” ; un “cantique” de louange au “Bien-aimé” dont parle ce psaume.

Aujourd’hui, étant nous-mêmes enseignés à l’école de Dieu, notre langue est-elle employée à la louange ? Sommes-nous un instrument transformé, glorifiant le Seigneur Jésus ?

A.E. Bouter

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