Quand on étudie le sujet de l’holocauste, il est particulièrement important de comprendre que ce sacrifice ne présente pas la réponse donnée par Dieu au besoin d’expiation des péchés du pécheur ; c’est plutôt un sacrifice qui présente Christ comme le seul sacrifice parfait, qui soit acceptable par Dieu.

Ainsi, dans l’holocauste, le dévouement invariable et inébranlable de Christ pour son Père est présenté. Ce sacrifice ne présente pas la colère de Dieu déversée sur Christ portant le péché, mais le plaisir sans mélange que le Père trouve en Christ, dans son sacrifice volontaire. Enfin, l’expiation, telle qu’elle est vue dans l’holocauste, n’est pas simplement en rapport avec les exigences de la conscience de l’homme, mais avec le désir intense du cœur de Christ d’accomplir la volonté de Dieu et de réaliser ses plans d’amour – un désir qui n’a pas reculé devant la nécessité d’abandonner sa propre vie sans tache et précieuse, en “odeur agréable” pour Dieu (Lévitique 1. 9).

Face à ce désir de Christ, rien sur la terre ni dans le ciel, ni aucune parole de fausse tendresse, n’a pu compter pour le détourner de la honte et de l’humiliation de la croix. Pierre, par exemple, a dit : “Seigneur, Dieu t’en préserve, cela ne t’arrivera pas !” (Matthieu 16. 22). Quelle a été la réponse de Christ ? “Va arrière de moi, Satan… car tes pensées ne sont pas aux choses de Dieu” (v. 23). De même, dans une autre occasion, Jésus a pu dire : “Je ne parlerai plus beaucoup avec vous, car le chef du monde vient ; et il n’a rien en moi ; mais afin que le monde connaisse que j’aime le Père, et comme le Père m’a commandé, ainsi je fais” (Jean 14. 30, 31).

Ces paroles de l’Écriture, et beaucoup d’autres semblables, montrent cet aspect de l’holocauste dans l’œuvre de Christ ; la pensée principale dans ce sacrifice est que Christ “s’est offert lui-même à Dieu sans tache” (Hébreux 9. 14).