La Pâque célébrée en Égypte est une image bien connue de Christ protégeant son peuple du jugement qui atteint les pécheurs. L’ange destructeur est passé à travers le pays d’Égypte et a frappé le premier-né de chaque maison. Les Israélites y ont échappé à cause de la mort d’un agneau, et seulement par ce moyen. Le sang aspergé sur le linteau de la porte montrait au destructeur que la sentence de mort avait déjà été exécutée, et il passait donc plus loin sans frapper.

Alors que c’était une question de vie ou de mort, le sang, et le sang seul, fixait la ligne de démarcation. “Je verrai le sang, et je passerai par-dessus vous”. C’était l’ordre de Dieu, adressé à l’obéissance de la foi. Le sang était au-dehors, et les Israélites à l’intérieur de la maison ne pouvaient donc pas le voir – ce n’était d’ailleurs pas nécessaire. Tout ce qu’il fallait, c’était une foi simple dans la parole de Dieu, et plus leur foi était simple, plus leur paix était complète. C’était leur privilège de manger l’agneau dans leurs maisons, pendant que le destructeur passait, infligeant un jugement terrible sur tous ceux qui n’étaient pas abrités sous le sang.

Combien cela est simple et frappant ! Nous apprenons beaucoup sur la manière de recevoir le salut de Dieu. Elle est simple, aussi simple qu’elle est complète : “Si, de ta bouche, tu reconnais Jésus comme Seigneur, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts, tu seras sauvé” (Romains 10. 9). Christ est le salut de Dieu, et c’est la valeur à laquelle Dieu estime Christ qui constitue le fondement de la paix du croyant.

De nombreux croyants souffrent beaucoup parce qu’ils regardent à leur foi au lieu de regarder à l’Objet de la foi, Celui en qui la foi se confie. Si c’est Dieu qui me dit qu’il est totalement satisfait par ce que Jésus a fait pour moi, alors je peux le croire. La foi est, pour ainsi dire, la main qui saisit le don de Dieu. La foi authentique ne regarde jamais à elle-même, mais seulement à Jésus. “Je verrai le sang, et je passerai par-dessus vous”. Rien d’autre n’était mentionné, uniquement le sang de l’agneau : lui seul était une protection efficace.