Ce que l’on aime bien, c’est que l’hiver ne dure pas trop longtemps. Ici, la voix du “bien-aimé” (v. 10a) se fait entendre : “Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens ! Car voici, l’hiver est passé”. L’hiver va se terminer avec la venue de Christ. Il viendra d’abord pour enlever sa bien-aimée, sa fiancée, son Église, pour le jour “des noces de l’Agneau” (Apocalypse 19. 7-9). Après une période de tribulation sur la terre, durant laquelle un reste fidèle d’Israël sera sauvé, il apparaîtra avec son Épouse, glorieux, manifestant sa toute-puissance : “Il viendra pour être, dans ce jour-là, glorifié dans ses saints et admiré dans tous ceux qui auront cru” (2 Thessaloniciens 1. 10).

Cet événement inaugurera son règne de mille ans : “les temps du rétablissement de toutes choses” (Actes 3. 21). “Les fleurs paraissent sur la terre, la saison des chants est arrivée” (Cantique des cantiques 2. 12), ce sera l’expérience merveilleuse vécue par ce triste monde. Nous lisons également : “le figuier embaume ses figues d’hiver, et les vignes en fleur exhalent leur parfum” (v. 13). C’est une belle image du renouveau d’Israël, produisant une joie qui remplira la terre pendant le règne de mille ans.

Il est vrai que les vignes sommeillent en hiver ; mais au printemps, elles fleurissent et vont produire ensuite leur fruit. Et bien souvent, les conditions les plus rudes produisent les fruits les plus doux.

Les figues mentionnées ici sont des “figues d’hiver”. Elles survivent à l’hiver et mûrissent au printemps. Il existe également des vignes dont les raisins sont vendangés en hiver, et qui donnent un “vin de glace”. L’hiver peut parfois être rude, avec le froid mordant, la désolation, le ciel gris, le vent glacial. Ce n’est pas seulement vrai du point de vue prophétique, mais aussi dans nos vies personnelles. Nous pouvons traverser des périodes d’épreuve, où tout paraît sombre et sans fin. Nous pouvons être touchés par un vide spirituel ou un cœur refroidi. Mais, par la grâce du Seigneur, il peut en résulter un fruit agréable.

Prenons courage, l’hiver ne durera pas toujours : la saison des chants arrive ! Le Seigneur lui-même vient nous chercher, “et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. Consolez-vous donc l’un l’autre par ces paroles” (1 Thessaloniciens 4. 17, 18) !