La fête de la Dédicace, également connue sous le nom de fête des Lumières, ou Hanoukka, est une fête traditionnelle juive se tenant au mois de décembre de notre calendrier. Elle remonte à l’époque de la domination grecque sur la Judée. Elle ne faisait pas partie des fêtes commandées par l’Éternel (voir Lévitique 23). Le Seigneur Jésus s’est rendu à Jérusalem durant cette fête, et s’est promené dans le Temple, au portique de Salomon (Jean 10. 23).

L’Évangile de Jean montre un état d’apostasie parmi ceux qui professent être le peuple de Dieu. Les chefs religieux juifs à Jérusalem cherchent à faire mourir le Seigneur Jésus. Ils lui demandent : “Jusqu’à quand tiens-tu notre âme en suspens ? Si toi tu es le Christ, dis-le nous franchement” (v. 24). Le Seigneur prend à témoin ses paroles et ses œuvres, mais les Juifs cherchent à le lapider (v. 25, 31). Malgré les nombreux signes qu’il leur avait montrés, ils ne croyaient pas en lui.

Cette scène s’est produite pendant que Jésus se promenait au portique de Salomon, “et c’était en hiver”. Le peuple d’Israël était entré dans l’hiver. Il est solennel de voir que le Seigneur a dû s’éloigner et disparaître de leur vue (Jean 12. 36).

L’incrédulité manifestée ici parmi les Juifs est également manifestée de nos jours dans de nombreuses publications. Est-ce surprenant ? Les hommes ne dépensent pas autant d’énergie pour réfuter des mythes. Dans ce qu’il a appelé l’intention de l’examen, John-Nelson Darby observe à juste titre : Les hommes résistent car il s’agit de la vérité. Si leur conscience n’était pas atteinte, ils ne se donneraient pas tant de mal pour l’éliminer ou la réfuter.

Mais ce que Christ a dit aux Juifs : “L’Écriture ne peut être anéantie” (Jean 10. 35), est toujours vrai pour nous aujourd’hui. La “parole du Christ” (Colossiens 3. 16) est un rocher solide sur lequel nous pouvons nous appuyer, l’hiver venu.