Le Seigneur ne nous a pas fait connaître le moment de son retour mais, en termes clairs, il nous a déclaré bien des fois qu’il viendra. Déjà, dans les Écritures de l’Ancien Testament, il avait promis à plusieurs reprises que le Messie d’Israël viendrait. Une phase de cette merveilleuse venue a déjà eu lieu, car il est venu, comme il l’avait promis, comme un petit enfant, né d’une vierge, à Bethléem.

Plus que cela, Ésaïe avait prophétisé : “Quand nous le voyons, il n’y a point d’apparence en lui pour nous le faire désirer” (Ésaïe 53. 2). Cela s’est-il accompli ? – Certainement, car nous lisons : “Il est méprisé et délaissé des hommes, homme de douleurs, et sachant ce que c’est que la langueur” (v. 3), et c’est effectivement ce que le Seigneur Jésus a connu sur la terre (voir Matthieu 13. 53-57 ; Hébreux 12. 2, 3).

Ce qui est encore plus frappant, c’est que sa mort en prenant la place des pécheurs est clairement annoncée dans le même chapitre d’Ésaïe : “Il a été retranché de la terre des vivants ; à cause de la transgression de mon peuple, lui, a été frappé” (v. 8).

Et plus merveilleux encore, sa résurrection d’entre les morts est clairement sous-entendue : “S’il livre son âme en sacrifice pour le péché… il prolongera ses jours… Il verra du fruit du travail de son âme, et sera satisfait” (v. 10, 11).

Tout cela a donc été magnifiquement accompli par la venue du Seigneur Jésus dans le monde, et par sa marche au milieu des hommes. Tout étant ainsi clairement établi, pourrait-il rester le moindre doute au sujet de l’accomplissement très proche de sa promesse quand il nous dit : “Je viens bientôt” (Apocalypse 22. 7, 12, 20) ?

Ses souffrances définitivement derrière lui, il reviendra pour prendre tous ses rachetés avec lui, dans la maison du Père. À ce moment-là, il n’exercera pas encore sa grande puissance pour régner en majesté, mais il aura plutôt ce caractère étonnant de Serviteur, pour se ceindre et venir servir ceux qu’il a rachetés à si grand prix. Quelle grâce merveilleuse !