Le Seigneur est proche
Nos occupations, à la maison ou au dehors, sont parfois si prenantes que nous nous sentons peut-être comme ces esclaves ne pouvant pas disposer d’eux-mêmes, auxquels Paul s’adressait. Mais, comme eux, nous pouvons tout faire “de cœur, comme pour le Seigneur”, et réaliser alors qu’en accomplissant nos travaux de cette manière, nous servons notre Maître. Ayant été “achetés à prix”, nous devons néanmoins veiller à ne pas devenir “esclaves des hommes” (1 Corinthiens 7. 23).
Mari et femme, nous avons reçu chacun des dons différents que nous avons à utiliser, l’un et l’autre, dans la dépendance du Maître, “en bons dispensateurs de la grâce variée de Dieu” (1 Pierre 4. 10). Le serviteur hébreu pouvait dire : “J’aime mon maître, ma femme et mes enfants” (Exode 21. 5). Nous avons à garder les mêmes priorités : d’abord le Seigneur, puis mon conjoint, ensuite mes enfants, et après le service, la vie en assemblée, la famille élargie, le travail, etc. Nous avons à définir ensemble, mari et femme, les priorités liées à notre vie de couple, les soins à donner à nos enfants, nos services à chacun, et celui que le Seigneur nous charge d’exercer ensemble.
Que voient “ceux du dehors” dans notre vie de couple, dans notre vie de famille ? Savons-nous “répondre à chacun” avec “sagesse”, avec la grâce “assaisonnée de sel” qui atteint le cœur et la conscience ?
Aquilas et Priscilla nous donnent l’exemple d’un couple uni, jamais l’un sans l’autre, et servant avec dévouement (Actes 18 ; Romains 16. 3-5 ; 1 Corinthiens 16. 19). Il ne semble pas qu’ils aient eu des enfants, mais ils étaient disponibles pour aller là où le Seigneur les envoyait et ils ouvraient leur maison pour loger l’assemblée.
Stéphanas était un frère utile à Corinthe (1 Corinthiens 16. 17), mais il nous est aussi parlé de sa maison, de sa famille : ensemble, ils s’étaient “voués au service des saints” (v. 15).