Le Seigneur est proche
Le monde, à cause du péché, est rempli d’amertume. L’homme est tellement corrompu par le mal qu’il est incapable de vouloir véritablement le bien de ses semblables. Avant de venir à Christ, nous étions “détestables, nous haïssant l’un l’autre” (Tite 3. 3).
Dans son enseignement sur la montagne, le Seigneur Jésus exhorte à apporter de la douceur à l’amertume qui règne dans ce monde : être humble de cœur, débonnaire, miséricordieux, et procurer la paix (Matthieu 5. 3-9). Il nous enseigne ainsi à être la joie pour ceux qui sont malheureux, le sourire pour ceux qui sont tristes et la paix du cœur pour ceux qui n’en ont plus.
Dans nos sociétés actuelles, nous ne pouvons que constater que la douceur n’est pas de mise. Elle est souvent considérée comme un signe de faiblesse, ou une perte de temps. Au contraire, le fait de savoir s’imposer et de faire valoir ses droits est souvent valorisé. En tant qu’enfants de Dieu, nous sommes aussi menacés par une telle dérive. En voulant toujours avoir raison, en désirant montrer aux autres que nous connaissons la Parole, en cherchant à imposer notre volonté, il nous arrive de perdre notre douceur. Nous empoisonnons ainsi nos relations et portons atteinte au lien fraternel qui nous unit en Christ. Cela peut aussi altérer le témoignage que nous désirons rendre devant les incroyants.
Pour vivre en harmonie et être en exemple à d’autres, il est impératif que nous recherchions la douceur d’esprit. Ce n’est qu’ainsi que nous saurons comment répondre aux autres, comment les reprendre, comment nous supporter les uns les autres et attirer les gens vers le Seigneur. C’est en cela que Paul nous encourage dans le verset du jour, et aussi lorsqu’il dit : “Que votre parole soit toujours dans un esprit de grâce, assaisonnée de sel, afin que vous sachiez comment vous devez répondre à chacun” (Colossiens 4. 6).
Le Seigneur Jésus, doux et humble de cœur (Matthieu 11. 29), est notre parfait modèle. Ma douceur est-elle connue autour de moi ?