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Le Seigneur est proche

Le Dieu de toute grâce… vous a appelés à sa gloire éternelle dans le Christ Jésus.
1 Pierre 5. 10
La grâce de Dieu (1)

Dieu s’est révélé comme “le Dieu de toute grâce”, mais qu’il est difficile de croire qu’il ait autant de grâce ! Nos sentiments naturels sont exprimés dans une parabole par l’esclave disant à son maître : “J’ai eu peur de toi, parce que tu es un homme sévère” (Luc 19. 21). Il y a en chacun de nous, par nature, un manque de compréhension de la grâce de Dieu.

Quelquefois, on pense que la grâce implique que Dieu passe par-dessus le péché. C’est tout le contraire ! Le péché est pour Dieu une chose si horrible et mauvaise qu’il ne peut le tolérer, et seule la pure grâce de Dieu peut répondre au besoin du pécheur. S’il était au pouvoir du pécheur de se corriger lui-même, il n’y aurait pas besoin de la grâce ! Je dois comprendre que je suis un pécheur et que le Seigneur est venu vers moi parce qu’il connaissait à fond l’étendue et l’horreur de mon péché. C’est alors que je peux saisir ce qu’est la grâce : je vois qu’elle est plus grande que mon péché.

Il est bon de prendre conscience que le Seigneur qui a laissé sa vie pour moi est le même Seigneur qui m’accompagne chaque jour de ma vie. Toute la manière dont il agit envers moi repose sur le même principe de grâce. Qu’il est précieux, qu’il est encourageant de savoir que Jésus, en ce moment même, a pour moi, et exerce envers moi, le même amour plein de grâce que lorsqu’il est mort sur la croix pour moi !

Supposez, par exemple, que j’aie un mauvais caractère dont j’ai du mal à me débarrasser. Si je l’apporte à Jésus, il me donnera la force dont j’ai besoin pour cela. Mes propres efforts ne seront jamais suffisants. La véritable puissance résulte du fait que le Seigneur est plein de grâce. Si, dans sa présence, nous reconnaissons être exactement ce que nous sommes, nous verrons en retour sa grâce agir pour répondre à ce que nécessite notre incapacité. Nous avons reçu le droit de nous oublier nous-même, et d’oublier nos péchés, mais nous n’avons jamais le droit d’oublier le Seigneur Jésus.

(à suivre)

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