Le Seigneur est proche
Le psalmiste demande : “Rends-moi intelligent”, une requête en parfait accord avec la pensée de Dieu comme il nous le dit lui-même dans sa Parole (voir par exemple Proverbes 2. 1-9). Cette demande est mentionnée, sous diverses formes, six fois dans ce psaume (v. 27, 34, 73, 125, 144, 169).
Son profond désir était d’apprendre et de garder ce que Dieu voulait lui enseigner. C’est ce qu’il recherchait dans la Parole de Dieu. Il le désigne sous différents termes : “préceptes”, “commandements”, “lois”, “ordonnances” – qu’ils soient au singulier ou au pluriel.
La compréhension de la Parole doit avoir la priorité dans nos vies, et pour cela le psalmiste souhaitait avoir de l’intelligence, un mot employé dix fois dans le psaume : il représente la faculté nécessaire pour entrer dans les pensées de Dieu. Une telle intelligence spirituelle est une question de foi, puisqu’elle envisage des choses à venir comme étant déjà une réalité présente. La foi nous donne des certitudes concernant des choses que l’on ne voit pas, qui échappent aux lois physiques (Hébreux 11. 1), mais produisent en nous une réelle conviction donnant la force et le courage d’aller de l’avant.
Ainsi, Moïse, “voyant Celui qui est invisible” (Hébreux 11. 27), a eu l’énergie spirituelle, morale et physique nécessaires pour surmonter le monde qu’il voyait autour de lui avec ses attraits et son pouvoir de séduction. Moïse avait reçu l’instruction et l’exemple de ses parents : ils n’avaient pas obéi à l’ordre du roi, parce qu’ils avaient compris qu’il était opposé aux pensées de Dieu. Ils étaient soumis à l’autorité du roi, mais son ordre de tuer leurs nouveau-nés était contraire à l’ordre de Dieu – il n’était acceptable ni alors, ni encore aujourd’hui.
Que le Seigneur nous donne la grâce de voir les choses de son point de vue et d’honorer Dieu plutôt que de chercher à plaire aux hommes.