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Le Seigneur est proche

Moi, je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Faites droit le chemin du Seigneur, comme dit Ésaïe le prophète.
Jean 1. 23
Les grands hommes aiment agir dans l’ombre

Plus Jean le Baptiseur, ce cher serviteur de Christ, est poussé à parler de lui-même ou de son travail, plus il se retire dans l’ombre. Lorsqu’on lui demande ce qu’il dit de lui-même, il répond : Je suis une “voix”. Ensuite, lorsqu’on l’interroge sur son travail, il dit : “Je ne suis pas digne de délier la courroie de sandale” de mon Maître (v. 27) ! Il ne se glorifie pas, il ne fait pas de bruit, ni étalage de son service. Le plus grand des prophètes n’était, à ses propres yeux, qu’une voix. Le plus honoré des serviteurs s’estimait indigne de toucher la sandale de son Maître.

Tout cela est vraiment rafraîchissant et édifiant. Soyons humbles, nous qui vivons dans une société égoïste où le moi est mis en avant. Jean était un homme de vraie puissance, de vraie valeur, avec un vrai don et une vraie grâce. De plus, il était un homme modeste. C’est généralement le cas : les véritables grands hommes aiment agir dans l’ombre. S’ils doivent parler d’eux-mêmes, ils le feront brièvement. David n’a jamais parlé de sa victoire contre le lion et l’ours jusqu’à ce qu’il soit obligé de le faire à cause de l’incrédulité de Saül (1 Samuel 17. 34, 35). Paul n’a jamais parlé de son enlèvement au troisième ciel jusqu’à ce que la folie des Corinthiens le pousse à y faire allusion, quatorze ans après les faits (2 Corinthiens 12. 1-5). De même, lorsqu’il était forcé de parler de lui ou de son service, il s’excusait et disait encore et encore : Je parle comme un insensé, comme un fou (voir 2 Corinthiens 11. 16, 17, 21, 23).

Ainsi, la vraie valeur est dans la modestie et la réserve. David, Jean le Baptiseur et Paul ont apprécié l’idée de se retirer derrière leur Maître et de perdre de vue leur vie devant l’éclat de sa gloire morale. C’était leur joie. Ils y ont toujours trouvé leur plus profonde, pleine et riche bénédiction. La plus grande et la plus pure joie que l’homme puisse goûter est celle de perdre de vue sa vie dans la présence toute proche de Dieu pour n’être occupé que de son Sauveur et Seigneur.

Que nous souhaitions de tout cœur mieux connaître cela !

C.H. Mackintosh

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