Le Seigneur est proche
Dans l’Écriture, la première mention du salut se trouve dans la prophétie de Jacob : “J’ai attendu ton salut” (Genèse 49. 18). Dans le contexte de la manifestation à venir du faux Messie et des ravages qu’il ferait, Jacob – comme porte-parole du futur reste fidèle juif – criait ainsi à Dieu, attendant son “salut” : une délivrance. Le verset du jour, bien qu’il soit historiquement dans le passé, peut donc être vu dans le contexte d’événements prophétiques futurs.
L’Écriture a encore une valeur morale pour nous aujourd’hui (2 Timothée 3. 16) et nous devons nous identifier à ce cri. Nous vivons dans un monde dangereux ; aussi devons-nous toujours regarder à Dieu pour avoir son aide, comme Jacob l’a fait. Paul disait qu’il était physiquement en danger et exposé à la mort à chaque instant (1 Corinthiens 15. 30-34), et nous pouvons l’être aussi.
Lorsque nous nous repentons, confessons nos péchés, et mettons notre confiance en Dieu, nous sommes sauvés pour l’éternité (Romains 5. 1 ; Éphésiens 2. 8) : c’est la première signification du mot salut, nous sommes délivrés de nos péchés qui nous condamnaient à la mort éternelle. C’est un salut accompli dans le passé et inaliénable, une délivrance éternelle.
Mais puisque nous vivons dans un monde physiquement ou moralement dangereux, nous avons aussi besoin d’un salut présent, quotidien pour être préservés des attaques et des influences de l’Ennemi. Comme le psalmiste, nous nous attendons à l’intervention du Seigneur pour nous protéger des attaques frontales ou insidieuses de Satan.
Pour le futur, nous avons une espérance sûre, une espérance fondée sur la Parole de Dieu, que nous ne devons pas négliger. C’est un fondement solide : “Ta parole est établie à toujours dans les cieux” (Psaume 119. 89).
Nous apprenons ainsi que