Le Seigneur est proche
Je me souviens du trouble que je ressentais, surtout face à la mort, à l’époque où je ne connaissais pas le Seigneur. Aujourd’hui, quand je pense à la mort, mon âme est dans un calme absolu, car je pense à Jésus qui m’a donné la vie éternelle ; il est mort pour moi et il est désormais au ciel. Le repos de l’âme est en Jésus qui a accompli les pensées de Dieu ! Si nous sommes à l’unisson avec Dieu sur ce qu’il pense de son Fils et de son œuvre à la croix, alors voilà le vrai repos : il est en Lui seul.
Certes, l’épreuve peut arriver. Mais affectera-t-elle
Je peux aussi connaître de douloureux moments, lorsque mon repos est troublé par les péchés que je commets encore. Je connais alors l’humiliation, car Dieu me montre tout ce qui, dans ma vie, est contradictoire avec sa sainteté. C’est un moment solennel lorsque Dieu brise en moi tout ce qui n’est pas de Christ. Mais jamais le repos ne me paraît aussi désirable que dans ces moments-là ! Inutile alors de chercher à cacher quoi que ce soit, ou d’essayer de réparer par moi-même la communion perdue, comme on ferait une réparation maladroite sur la déchirure d’un habit. Non ! Seul le Saint Esprit peut faire pénétrer la lumière de Dieu jusqu’au fond de mon cœur, et le purifier. Alors je connaîtrai à nouveau le repos : celui de la lumière de Dieu. La chair en moi (ma tendance naturelle à pécher) voudrait m’empêcher d’atteindre le repos, mais que pourrait-elle faire dans un esprit occupé uniquement de Christ ?