Dans cette troisième méditation sur ce verset, nous en venons à “la communion du Saint Esprit”. Que signifie cela pour nous ?

Le Saint Esprit est une Personne divine, égale au Père et au Fils (voir Matthieu 28. 19). Avant que Jésus monte vers son Père au ciel, il a encouragé ses disciples en leur promettant : “Moi, je ferai la demande au Père, et il vous donnera un autre Consolateur, pour être avec vous éternellement, l’Esprit de vérité… il sera en vous” (Jean 14. 16, 17). En tant que croyants aujourd’hui, nous savons, avec une confiance paisible et assurée, que cette promesse donnée aux disciples est un fait accompli pour nous. Le jour de la Pentecôte (Actes 2), le Saint Esprit est descendu du ciel pour former l’Église, le corps de Christ : “Nous avons tous été baptisés d’un seul Esprit pour être un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit hommes libres ; et nous avons tous été abreuvés pour l’unité d’un seul Esprit” (1 Corinthiens 12. 13). Il est présent en nous et au milieu de nous pour nous guider dans toute la vérité, et pour glorifier le Seigneur Jésus. Lui-même a dit : “Celui-là me glorifiera ; car il prendra de ce qui est à moi et vous l’annoncera” (Jean 16. 14). Dieu nous a oints du Saint Esprit pour nous lier à Christ et les uns aux autres : “Celui qui nous lie fermement avec vous à Christ et qui nous a oints, c’est Dieu, qui aussi nous a marqués de son sceau, et nous a donné les arrhes de l’Esprit dans nos cœurs” (2 Corinthiens 1. 21, 22). C’est aussi par le Saint Esprit que nous pouvons nous adresser à Dieu comme à notre Père (voir Romains 8. 15, 16).

Marchons soigneusement afin de ne pas éteindre (1 Thessaloniciens 5. 19) ou attrister (Éphésiens 4. 30) le Saint Esprit. Lui seul peut nous faire goûter la communion avec Dieu connu comme Père (Galates 4. 6), avec Jésus comme notre Seigneur (1 Corinthiens 12. 3) et les uns avec les autres (Actes 9. 31). Retenons plutôt cette exhortation : “Soyez remplis de l’Esprit… apportant la louange, de votre cœur, au Seigneur ; rendez toujours grâces pour tout à Dieu le Père” (Éphésiens 5. 18-20). Si nous tenons compte de ces mises en garde, nous goûterons la douce et précieuse “communion du Saint Esprit” en avançant vers notre demeure céleste.