Le Seigneur est proche
C’est par ces paroles que l’apôtre Paul termine sa lettre aux croyants de Corinthe, leur rappelant les riches ressources disponibles pour vivre sur la terre au milieu d’un monde mauvais : la grâce du Seigneur, l’amour de Dieu et la communion du Saint Esprit. Considérons d’abord “la grâce du Seigneur Jésus Christ”, souvent appelée sa faveur imméritée.
Corinthe était une grande ville sur la principale route commerciale reliant l’Europe (à l’Ouest) à l’Asie (à l’Est). Des Juifs et des Grecs en grand nombre s’étaient établis là, et y avaient acquis de grandes fortunes par leurs entreprises commerciales. L’idolâtrie et l’immoralité étaient générales, et l’apôtre était très en souci pour les croyants à Corinthe. Il leur rappelle la grâce merveilleuse de Dieu, en écrivant : “Vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus Christ : pour vous, lui qui était riche a vécu dans la pauvreté, afin que par sa pauvreté vous soyez enrichis” (2 Corinthiens 8. 9). Il est bon que nous nous attachions à cette vérité fondamentale :
Paul comprenait que la Loi ne pouvait délivrer aucun homme de ses péchés. Mais plutôt, dit-il, “c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi, et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; non pas sur la base des œuvres, afin que personne ne se glorifie” (Éphésiens 2. 8, 9). Comme aux Corinthiens, nous avons besoin que cela nous soit rappelé, de peur que nous devenions négligents et vantards, comme si nous avions contribué en quelque manière à notre salut. Il n’est que le résultat de la pure grâce de notre Sauveur.
Mais il y a plus. C’est aussi sa grâce qui nous aide, nous fortifie et nous relève jour après jour dans notre chemin. Il a promis : “Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse” (2 Corinthiens 12. 9). Ainsi,