Le Seigneur est proche
Pour nous aider à comprendre le sens de ce verset, nous pouvons lire les deux passages du Nouveau Testament où il est cité.
Tout d’abord, le Seigneur Jésus a employé ce verset pour interroger les pharisiens : il leur a demandé de qui le Messie promis était le fils (Matthieu 22. 41-46). Ils ont répondu de façon exacte en disant que le Messie était le fils de David ; quand il est né dans ce monde, le Seigneur Jésus était effectivement un descendant de David. Toutefois, ils n’ont pas pu répondre à la question suivante de Jésus : Comment donc David pouvait-il l’appeler Seigneur ? – Pour pouvoir répondre à cette question, il aurait fallu en effet qu’ils reconnaissent que Christ n’était pas seulement un homme, mais qu’il était aussi Dieu. Qu’il est grand le Messie promis : Dieu et homme dans la même Personne !
Ce verset du Psaume 110 est également cité dans la prédication de Pierre après la résurrection du Seigneur, le jour de la Pentecôte (Actes 2. 34, 35). Pierre met David en contraste avec le Seigneur Jésus. David était mort et avait été enterré, et sa tombe était encore là au milieu des Juifs ; mais Christ était ressuscité d’entre les morts. Pierre répond ainsi en quelque sorte à la question posée aux pharisiens et restée jusqu’ici sans réponse : le Messie étant le fils de David, comment David pouvait-il l’appeler Seigneur ? David n’est pas monté au ciel, mais Jésus est monté là-haut et a été invité par Dieu à s’asseoir à sa droite, à cette place de puissance et de privilège suprêmes. Donc, “Dieu a fait et Seigneur et Christ ce Jésus… crucifié” (v. 36). Lorsque nous pensons à quel point le Seigneur a souffert pour nous, nous reconnaissons nous aussi avec joie qu’il est digne d’une telle place !
Ce verset nous parle donc bien de Jésus. Remarquez qu’il est assis à la droite de Dieu “jusqu’à ce que ses ennemis soient mis pour marchepied de ses pieds”. Il est là en attendant que la période actuelle de la grâce arrive à sa fin. C’est maintenant le temps de sa patience (2 Thessaloniciens 3. 5). Ce n’est pas encore le jour de son gouvernement public. Nous avons souvent besoin de patience lorsque nous voyons l’état de ce monde – et même celui de la chrétienté autour de nous.