Le Seigneur est proche
La première réaction spirituelle d’une personne née de nouveau, c’est : “Que dois-je faire, Seigneur ?” (Actes 22. 10). C’est un bon réflexe ! S’il est libre d’agir, le Saint Esprit met dans le cœur de chaque croyant le désir de servir le Seigneur Jésus d’une manière ou d’une autre. Chacun de nous a reçu un don, grand ou petit, selon notre mesure et notre capacité, afin de pouvoir servir le Seigneur. Ce n’est pas une simple formule, c’est ce que dit la Bible (voir Éphésiens 4. 7 ; 1 Pierre 4. 10).
Si la volonté de consacrer son temps et son énergie pour servir Dieu est tout à fait bonne, elle doit aussi découler d’une bonne relation avec Dieu. Cette “vigne” dont parle le premier verset du jour peut représenter notre vie spirituelle, notre vie de piété.
Il ne faudrait pas que l’enseignement donné aux jeunes croyants ait pour unique sujet le service et qu’ils soient poussés à l’activité dans le service avant d’y être préparés. Après sa conversion, Saul a immédiatement rendu témoignage, mais il a passé ensuite trois ans en Arabie avant de s’engager dans le service auquel le Seigneur l’avait appelé et l’avait ainsi préparé (voir Galates 1. 15-24).
Il ne faudrait pas non plus qu’un service accompli pour Dieu nous fasse négliger notre lecture personnelle de la Bible, notre vie de prière, notre communion avec Dieu. Pour accomplir correctement le service qu’il nous a confié, nous avons besoin d’être instruits et guidés par Dieu. Et pour cela, nous devons soigner notre vie spirituelle ! Tout service réel doit découler de la communion avec le Seigneur. Nous ne pouvons pas donner aux autres ce que nous n’avons pas reçu nous-même !
Il y a un autre danger, l’hypocrisie : donner l’impression que nous accomplissons un service chrétien, mais sans une vie de piété réelle, sans contact personnel avec le Maître pour nous laisser instruire par lui. Le service de Marthe était important, bien que son attitude ait eu besoin d’être corrigée ; mais Marie, assise aux pieds du Seigneur pour écouter sa parole, avait choisi “la bonne part”.