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Le Seigneur est proche

Ouvre mes yeux, et je verrai les merveilles qui sont dans ta loi.
Psaume 119. 18
Leçons tirées du Psaume 119 (12)
Découvrir les merveilles de l’Écriture

Le jour de la résurrection de Jésus, deux disciples se rendaient à Emmaüs, tout tristes, parce qu’ils ignoraient ce que les Écritures avaient pourtant annoncé. Le Seigneur vient marcher avec eux et leur dit : “Ô gens sans intelligence et lents de cœur à croire tout ce qu’ont dit les prophètes ! … Et commençant par Moïse et par tous les Prophètes, il leur expliquait, dans toutes les Écritures, les choses qui le concernent… Ils se dirent l’un à l’autre : Notre cœur ne brûlait-il pas au-dedans de nous, lorsqu’il nous parlait en chemin, et qu’il nous ouvrait les Écritures ?” (Luc 24. 25, 27, 32). Un peu plus tard, à Jérusalem, Jésus dit aussi à tous les disciples réunis dans la chambre haute : “Telles sont les paroles que je vous disais quand j’étais encore avec vous : il fallait que soit accompli tout ce qui est écrit de moi dans la loi de Moïse, dans les Prophètes et dans les Psaumes. Alors il leur ouvrit l’intelligence pour comprendre les Écritures” (v. 44, 45).

Nous avons besoin que nos yeux soient ouverts pour comprendre ce que Dieu veut nous révéler dans sa Parole. C’est ce que demandait le psalmiste, c’est ce que le Seigneur a fait pour ses disciples, et maintenant le Saint Esprit nous a été donné précisément dans ce but. L’apôtre Paul disait : “Nous avons reçu… l’Esprit qui est de Dieu, afin que nous connaissions ce qui nous a été librement donné par Dieu ; et nous en parlons… selon des paroles enseignées de l’Esprit” (1 Corinthiens 2. 12, 13). Il priait aussi pour les Éphésiens en disant : Que Dieu “vous donne l’esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance, les yeux de votre cœur étant éclairés(1. 17, 18).

Posons-nous la question : Dans quelle mesure avons-nous laissé l’Esprit de Dieu ouvrir “les yeux de notre cœur” pour découvrir ces “merveilles” qui sont dans les Écritures ? Elles nous ont été conservées depuis plus de 3 500 ans pour les plus anciennes, presque 2 000 ans pour les plus récentes. Nous pouvons – la plupart d’entre nous – les lire sans difficultés aujourd’hui. Résistons au diable qui a tout fait pour les faire disparaître et qui veut encore nous empêcher d’ouvrir notre Bible. Demandons au Seigneur d’ouvrir les yeux de notre cœur par son Esprit, pour comprendre “ce qui nous a été librement donné par Dieu”. Alors, nous pourrons certainement dire aussi, avec l’auteur de ce Psaume 119 : “J’ai de la joie en ta parole, comme un homme qui trouve un grand butin” (v. 162) !

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