Plusieurs milliers de pages accessibles en format adapté aux lecteurs dyslexiques. Essayer maintenant
Bannière

Le Seigneur est proche

Nos regards n’étant pas fixés sur ce qui se voit, mais sur ce qui ne se voit pas : car les choses qui se voient sont temporaires, mais celles qui ne se voient pas sont éternelles.
2 Corinthiens 4. 18
Le visible et l’invisible

Comment peut-on regarder ce qui ne se voit pas ? Pour les incroyants, c’est un non-sens. Le domaine de leur vue naturelle est limité au matériel, au concret et au visible. Il ne s’agit donc pas dans ce verset d’une vision naturelle ou oculaire. Les croyants sont invités à porter des regards de foi sur des choses invisibles à l’œil naturel. Le cœur des croyants a des “yeux” qui ont besoin d’être “éclairés” (voir Éphésiens 1. 18).

Le Psaume 39 nous parle des choses qui se voient : “Certainement l’homme se promène parmi ce qui n’a que l’apparence” (v. 6). Tel un mirage qui disparaît lorsqu’on s’en approche, tout ce que nos yeux naturels peuvent percevoir n’est qu’une apparence, une vitrine provisoire. Les illustres savants n’échappent pas non plus à cette limitation. Même ce qu’ils étudient à travers de puissants télescopes ou des microscopes ultra-sophistiqués, reste limité au domaine de l’observable. La Parole affirme pourtant que “ce qui se voit n’a pas été fait à partir de choses qui paraissent” (Hébreux 11. 3). Le visible est du domaine de la réalité, jamais du domaine de la vérité. Un auteur chrétien a dit : La vérité absolue est toujours invisible à l’œil naturel.

Le Seigneur a dit à Philippe : “Celui qui m’a vu a vu le Père” (Jean 14. 9). Même si Jésus était alors sur la terre, nous devons nous demander de quelle vision il parlait. La révélation de Dieu en Jésus Christ était pour la foi. Elle ne résidait pas dans la forme de son visage ou son apparence physique. Dieu restait aussi invisible à l’œil humain après la venue de Christ qu’avant. Des hommes religieux ont toujours voulu rendre concret, par des statues, des images, des représentations, des idoles même, le domaine que Dieu a réservé à la foi (voir Romains 1. 23). Le piège de Satan n’est-il pas d’accaparer nos regards et nos préoccupations pour les focaliser sur les choses qui se voient ? Que le Seigneur nous aide pour que l’héritage qui est à nous en Christ ne soit pas des idées, mais davantage une réalité dont notre foi s’empare.

– --

Nom merveilleux qui rend visible,
Sur la terre où règne la nuit,
Dans sa splendeur inaccessible,
Le Dieu que jamais œil ne vit !

H. Rossier

×